Archidiocèse d'Arles (French Wikipedia)

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  • Cf. Fastes épiscopaux de l'ancienne Gaule de Louis Duchesne, pages 86-87 Accessible sur Gallica ici : Le jeudi saint 22 mars 417, le pape Zozime ordonné quatre jours auparavant, délivra à l'évêque d'Arles Patrocle (NDLR - Patrocle se trouvait alors à Rome où il avait probablement participé à l'élection du pape) une lettre qui lui attribuait ou les reconnaissait, à lui et à ses successeurs, des pouvoirs considérables. L'évêque d'Arles devenait métropolitain, non seulement de la province Viennoise, mais encore des deux provinces de Narbonnaise Iere et de Narbonnaise IIeme. De plus le pape faisait de lui une sorte d'intermédiaire entre l'épiscopat des Gaules et le siège apostolique.

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  • Gregory Joseph Guadet - Histoire ecclésiastique des Francs – page 340 ici
    Le second est Trophime, évêque d'Arles, sur lequel il y a des difficultés que je crois avoir surmontées. Le chanoine Saxi, qui s'est occupé des anciens évêques d'Arles (3), ne l'a point connu, et en voici la raison : c'est qu'il avait été rayé des diptyques. En effet, saint Cyprien parle d'un évêque, appelé Trophime, qui avait le malheur d'être au nombre des tombés (4). Il avait quitté l'Église en offrant de l'encens aux idoles, comme saint Cyprien le marque assez nettement, et il avait entraîné avec lui la plus grande partie de son peuple, ce qu'Eudémon avait tâché de faire à Smyrne dans la même persécution de Décius, et ce que Réposte, évêque d'Afrique, avait fait effectivement. Mais l'erreur ne fut pas longue dans son diocèse. Le peuple et le clergé de la ville d'Arles lui nommèrent un successeur appelé Marcien, inscrit sur la liste des évêques(5). Trophime, rentré en lui-même, avoua sa faute, cl demanda pardon avec toute l'humilité et toutes les œuvres de satisfaction et de pénitence que l'on pouvait désirer. Ce qui contribua le plus à le faire admettre à la communion, ce fut que tout sou peuple revint avec lui, et ce peuple ne serait revenu qu'avec lui.
  • Jean-Rémy Palanque (sous la direction de) - Le diocèse d’Aix en Provence - Paris, Éditions Beauchesne - Collection, Histoire des diocèses de France - 1975 - page 13, ici :
    ... ceux qui condamnaient cette mesure sanglante (ndlr : l’exécution de Priscillien) et avaient rejeté pour cette raison la communion de l’évêque de Trèves Félix (les « antiféliciens »), étaient appuyés par Ambroise de Milan et le pape Sirice, mais n’étaient en Gaule qu’une minorité, dont faisaient partie Martin de Tours et Proculus de Marseille. Ceux de la majorité, qui, par opportunisme, faiblesse ou ignorance, avaient reconnu Félix de Trèves (les « féliciens ») se rassemblèrent plusieurs fois en conciles, dont celui de Nîmes en 394, qui ne réussit pas à « effacer les scandales et guérir les discordes » comme il se le proposait : parmi eux l’on trouve Ingenuus d’Arles et Triferius d’Aix, qui devaient donc être féficiens, alors que Proculus de Marseille et Simplicius de Vienne n’y ont pas siégé.
  • Cf. Henri Martin - Histoire de France, depuis les temps les plus reculés jusqu'en 1789 (1858), accessible ici :
    L'édit de Joinville (septembre 1535) avait réorganisé d'ensemble les divers degrés de juridiction dans la Provence et statué que les appels des tribunaux inférieurs (vigueries) et des tribunaux des seigneurs ressortiraient au grand sénéchal siégeant à Aix ou à ses quatre lieutenants siégeant à Draguignan, Digne, Arles et Forcalquier, les appels du sénéchal et de ses lieutenants ressortissant à leur tour au parlement de Provence (le grand sénéchal était en même temps amiral de Provence et avait juridiction sur les gens de mer). Un chancelier de Provence, avec sceau particulier, fut établi auprès du parlement de Provence, à l'instar de ce qui existait près des autres parlements. Les évêques provençaux furent exclus du parlement.