« Presque tous les actes officiels de cette époque ont disparu les uns à cause de leur importance morne, les autres dans la tempête excitée par les iconoclastes du XVIe siècle. Les historiens brabançons [...] se sont montrés très sobres de détails. Les annalistes flamands [...] se sont bornés à indiquer sommairement les causes et les résultats de cette sanglante journée. Le lecteur pourra comparer notre version un peu amplifiée avec celle des auteurs et des livres anonymes suivants [...] : Matteo Villani, — Zantvliet, — Despars, — J. Meyer, — Die alder excellente chronyke van Brabant, — Brabantsche Yeesten, — Luyster van Crabant [ NDLR : Crabant=Brabant], — De Dynter, — Butkens, — Haraeus, — Jean Chapeauville, — A. Thymo, — Levold de nor hof, — Chronicon comitum flandrensium, — Corpus chronicorum Flandriæ, Sanderus, — Divaeus, — P. Oudegherst, — Foppens, — R. d'Avesbury, — la Grande chronique manuscrite d'Affligem, etc. » Jean Baptiste Nicolas Coomans, Jeanne Goetghebuer : chronique brabançonne du XIVe siècle, Bruxelles, Coomans, 1854, p. 57. Le chapitre 76 de ce roman, La bataille de Scheut (p. 90 et sq.) donne une vision romancée mais documentée de la bataille.