Un mémoire de 1617 sur « les pauvres que l'on dit enfermez » mentionne une place parisienne « vulgairement appelée la cour des Miracles », située derrière le couvent des Filles-Dieu « au bas du rempart d'entre les portes Sainct-Denis et Montmartre, où on les [les gueux] voyoit ordinairement le soir, tout l'esté, danser, jouer et rire, et se donner du bon temps : ceste place ainsi nommée à cause que lesdits gueux ne se trouvoient boiteux et ulcérez que hors icelle. » dans L. Cimber et Félix Danjou, Archives curieuses de l'histoire de France, depuis Louis XI jusqu'à Louis XVIII, ou Collection de pièces rares et intéressantes, telles que chroniques, mémoires, pamphlets, lettres, vies, procès... : ouvrage destiné à servir de complément aux collections Guizot, Buchon, Petitot et Leber, tome 15, Paris, 1837, p. 250-251.