Cette nomination au Conseil économique et social donne l'occasion, le suivant, au député d'opposition Ladislas Poniatowski, siégeant à l'époque au sein du groupe UDF, de s'élever contre cette nomination, à la tribune de l'Assemblée nationale, lors de la discussion du projet de loi de finances pour 1990, lorsque sont examinés les crédits alloués au Conseil économique et social. Le député estimait qu'il y aurait, selon ses vues, « un côté un peu surréaliste dans sa présence parmi les autres conseillers représentant les forces économiques et sociales de notre pays. » et ajoutait que, à ses yeux, une telle nomination, dont il avait précédemment annoncé qu'elle serait l'illustration « d'un genre kitsch », aurait « malheureusement renforcé l'image d'une institution qui joue, au moment des renouvellements, un peu les « soupes populaires » au profit d'un certain nombre de notables ratés, qui sert trop souvent à caser des élus battus ». Source : Compte rendu intégral de la Ire séance du 27 octobre 1989, pages 6 (4248) et 7 (4249).