Depuis 1753, Thomas Pichon, un commis aux magasins du fort Beauséjour, s’estimant mal considéré de sa hiérarchie, livrait aux Britanniques contre rémunération, tous les renseignements en sa possession : activités des Français en Acadie et en Nouvelle-France, plan et état de la garnison des forts Beauséjour et Gaspareaux, appréciation sur les fortifications de Louisbourg, copies de documents officiels, tout ce qu’il pouvait apprendre sur la cour de France et les récits de l’activité des missionnaires (en particulier le très anti-britannique abbé Le Loutre). Au printemps 1755, Thomas Pichon remit aux Britanniques un schéma détaillant les étapes à suivre pour l’attaque des forts français de l’isthme de Chignectou. Ce document joua un rôle essentiel dans le succès de l’attaque menée par le colonel Monckton le 2 juin 1755. Stéphane Genêt, sous la direction de Veyssière et Fonck 2015, p. 116-118. Voir aussi Charles T.A. Crowley, Pichon Thomas, Dictionnaire biographique du Canada, volume 4, Universités Laval et de Toronto, 2003.
Gilles Archambault, « La question des vivres au Canada au cours de l’hiver 1757-1758 », Revue d'histoire de l'Amérique française, vol. 21, no 1, (ISSN0035-2357 et 1492-1383, DOI10.7202/302643ar, lire en ligne, consulté le )
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Gilles Archambault, « La question des vivres au Canada au cours de l’hiver 1757-1758 », Revue d'histoire de l'Amérique française, vol. 21, no 1, (ISSN0035-2357 et 1492-1383, DOI10.7202/302643ar, lire en ligne, consulté le )
Gilles Archambault, « La question des vivres au Canada au cours de l’hiver 1757-1758 », Revue d'histoire de l'Amérique française, vol. 21, no 1, (ISSN0035-2357 et 1492-1383, DOI10.7202/302643ar, lire en ligne, consulté le )
Vingt vaisseaux de ligne, dix-huit frégates, cent navires de transport et 12 000 soldats selon Lacour-Gayet 1910, p. 385. Vingt-deux vaisseaux de ligne, quinze frégates, cent-vingt navires de transport et 12 000 soldats selon Zysberg 2002, p. 265. La version anglaise du siège de Louisbourg donne vingt-quatre vaisseaux de ligne, cent-cinquante navires de transport avec 14 000 soldats mais sans donner de chiffre pour les frégates. Ces écarts s’expliquent peut-être par l’arrivée de renforts ou le départ de certains navires pendant le siège vers la base voisine d’Halifax.