Les sept enfants du Mariage de Jean-Henri Fabre et Jeanne Marie Villard :
- Élizabeth Marie Virginie Andréa Fabre, décède à l'âge de 10 mois
- Jean Antoine Emile Henri Fabre, décède à l'âge de 18 mois
- Antonine Andréa, 3e enfant
- Aglaé Emilie, 4e enfant
- Claire Euphrasie, 5ème enfant décède à l'âge de 35 ans
- Jules André Henri, 6e enfant, décède à l'âge de 16 ans
- François Emile, 7e enfant
https://www.e-fabre.com/biographie/genealogie.htm
Il décrit ainsi sa découverte des travaux de Léon Dufour : « Il est pour chacun, suivant la tournure de ses idées, certaines lectures qui font date en montrant à l'esprit des horizons non encore soupçonnés. Elles ouvrent toutes grandes les portes d'un monde nouveau où doivent désormais se dépenser les forces de l'intelligence : elles sont l'étincelle qui porte la flamme dans un foyer dont les matériaux, privés de son concours, persisteraient indéfiniment inutiles. Et ces lectures, point de départ d'une ère nouvelle dans l'évolution de nos idées, c'est fréquemment le hasard qui nous en fournit l'occasion. Les circonstances les plus fortuites, quelques lignes venues sous nos yeux on ne sait plus comment, décident de notre avenir et nous engagent dans le sillon de notre lot.
(…) J'oubliais donc, au milieu des livres, mes poignantes misères du professorat, quand, de fortune, je vins à feuilleter une brochure entomologique qui m'était venue entre les mains je ne sais plus par quelles circonstances.
C'était un travail du patriarche de l'entomologie à cette époque, du vénérable savant Léon Dufour, sur les mœurs d'un hyménoptère chasseur de Buprestes. Certes, je n'avais pas attendu jusque-là pour m'intéresser aux insectes ; depuis mon enfance, coléoptères, abeilles et papillons étaient ma joie ; d'aussi loin qu'il me souvienne, je me vois en extase devant les magnificences des élytres d'un Carabe et des ailes d'un Machaon. Les matériaux du foyer étaient prêts ; il manquait l'étincelle pour les embraser. La lecture si fortuite de Léon Dufour fut cette étincelle. Des clartés nouvelles jaillirent : ce fut en mon esprit comme une révélation. Disposer de beaux coléoptères dans une boîte à liège, les dénommer, les classer, ce n'était donc pas toute la science ; il y avait quelque chose de bien supérieur : l'étude intime de l'animal dans sa structure et surtout dans ses facultés. J'en lisais, gonflé d'émotion, un magnifique exemple. » (Souvenirs entomologiques Ier série, Chapitre 3; voir aussi Wikisource).
Mémoire sur la recherche des corps étrangers introduits frauduleusement dans la garance en poudre et dans ses dérivéssur e-fabre.com.
Description du perfectionnement apporté par le soussigné au procédé de fabrication de la Garancinesur e-fabre.com.
Description du procédé par lequel on transforme la fane de Garance en une matière tinctoriale identique à celle de la racine de la même plantesur e-fabre.com.
Description du procédé propre à réduire la quantité d'acide dans le traitement des Rubiacées tinctorialessur e-fabre.com.
Aux États-Unis, l'intérêt accru pour l'entomologiste réside pour certains — et souvent au niveau des états — dans sa négation du darwinisme et donc de l'évolution des espèces. Des campagnes créationnistes ont même réussi à faire changer des lois sur l'enseignement et à prendre en seules références la Bible et la Genèse Site américain créationniste.
Il décrit ainsi sa découverte des travaux de Léon Dufour : « Il est pour chacun, suivant la tournure de ses idées, certaines lectures qui font date en montrant à l'esprit des horizons non encore soupçonnés. Elles ouvrent toutes grandes les portes d'un monde nouveau où doivent désormais se dépenser les forces de l'intelligence : elles sont l'étincelle qui porte la flamme dans un foyer dont les matériaux, privés de son concours, persisteraient indéfiniment inutiles. Et ces lectures, point de départ d'une ère nouvelle dans l'évolution de nos idées, c'est fréquemment le hasard qui nous en fournit l'occasion. Les circonstances les plus fortuites, quelques lignes venues sous nos yeux on ne sait plus comment, décident de notre avenir et nous engagent dans le sillon de notre lot.
(…) J'oubliais donc, au milieu des livres, mes poignantes misères du professorat, quand, de fortune, je vins à feuilleter une brochure entomologique qui m'était venue entre les mains je ne sais plus par quelles circonstances.
C'était un travail du patriarche de l'entomologie à cette époque, du vénérable savant Léon Dufour, sur les mœurs d'un hyménoptère chasseur de Buprestes. Certes, je n'avais pas attendu jusque-là pour m'intéresser aux insectes ; depuis mon enfance, coléoptères, abeilles et papillons étaient ma joie ; d'aussi loin qu'il me souvienne, je me vois en extase devant les magnificences des élytres d'un Carabe et des ailes d'un Machaon. Les matériaux du foyer étaient prêts ; il manquait l'étincelle pour les embraser. La lecture si fortuite de Léon Dufour fut cette étincelle. Des clartés nouvelles jaillirent : ce fut en mon esprit comme une révélation. Disposer de beaux coléoptères dans une boîte à liège, les dénommer, les classer, ce n'était donc pas toute la science ; il y avait quelque chose de bien supérieur : l'étude intime de l'animal dans sa structure et surtout dans ses facultés. J'en lisais, gonflé d'émotion, un magnifique exemple. » (Souvenirs entomologiques Ier série, Chapitre 3; voir aussi Wikisource).
Charles Darwin, The Origin of Species, Chapter IV: Natural Selection; Or The Survival Of The Fittest - Sexual Selection: « the males of certain hymenopterous insects have been frequently seen by that inimitable observer M. Fabre, fighting for a particular female who sits by, an apparently unconcerned beholder of the struggle, and then retires with the conqueror ». En français : « M. Fabre, cet observateur inimitable, a vu fréquemment certains insectes hyménoptères mâles se battre pour la possession d’une femelle qui semble rester spectatrice indifférente du combat et qui, ensuite, part avec le vainqueur. » (L'Origine des espèces : Chapitre IV - Sélection sexuelle), rappelé par Fabre dans ses Souvenirs entomologiques VIe série, II - L'atavisme : « Depuis que Darwin m'a octroyé le titre d'incomparable observateur, ce qualificatif m'est revenu bien des fois… ».
Ces sonnets ont été publiés dans le recueil Le Cantique de l'aile (posthume, 1922). Le huitième est cité dans Jean-Henri Fabre, Souvenirs entomologiques, Robert Laffont, coll.Bouquins, 1989, T.1 : Première à cinquième série, Préface par Yves Delange, page 71 ; un addendum, composé après le refus par l'Académie suédoise d'attribuer le Prix Nobel de littérature à Fabre, est cité page 95. Wikisource, Fabre des insectes.