« À Paris, les parents de Jean-Paul décidèrent de le présenter à l'un de leurs amis, le comédien André Brunot, pour s'assurer de ses éventuelles possibilités. C'est ainsi qu'un soir, à l'entracte, Brunot vit débarquer dans sa loge le timide Jean-Paul, tétanisé par ce robuste comédien de 70 ans. N'ayant pas retenu grand-chose de son aléatoire scolarité, c'est à une fable de La Fontaine, Le Savetier et le Financier que le jeune homme se raccrocha pour prouver son talent… Il ne fallut pas plus de dix vers pour que le bon ami de papa ne l'interrompe : « Allez, je vais appeler ton père et lui dire qu'il vaut mieux que tu ailles à l'usine ! » Précisant sa pensée, il ajouta : « T'es nul. T'as pas de physique, t'as pas de voix, t'as rien » ». Cf Laurent Bourdon, Définitivement Belmondo, Larousse, (lire en ligne), n. p..