Michel Dreyfus, L'Antisémitisme à gauche. Histoire d'un paradoxe de 1830 à nos jours, La Découverte, 2010, 345 p. (ISBN978-2707159830) [EPUB] emplacement 2 284 sur 13 903. Voir également Eric Cahm, « La presse socialiste face à la première affaire Dreyfus en 1894-1895 », Cahiers Jaurès, no 138, octobre-décembre 1995, p. 31-44 (lire en ligne).
En 1911, Jaurès acquiert la conviction que les langues régionales doivent être enseignées dans les écoles, ce qu'il propose dans deux articles (« L'éducation populaire et les "patois" », La Dépêche, 15 août 1911 et « Méthode comparée », Revue de l'enseignement primaire, 15 octobre 1911. [2]). Il propose de s'appuyer sur les connaissances linguistiques des enfants occitans, basques et bretons pour comparer les langues régionales au français et ainsi développer leur jugement, leur raisonnement.
Paul Seff, De l'affaire Dreyfus au Front National : radiographie d'une idéologie fasciste à la française, Conférence du Grep-mp, Parcours 19-20, 8 décembre 1998 : « [L'affaire Dreyfus] sera le signal de l'entrée en force de l'extrême-droite dans l'arène politique : orchestré par la majeure partie du clergé catholique, par la presse catholique soutenant le parti de la restauration monarchiste, l'extrême-droite déchaîne une campagne anti-républicaine, anti-parlementaire et antisémite d'une violence qui étonne encore les historiens d'aujourd'hui » en ligne sur le site du Grep.
Article de 1917 traduit en français dans le Bulletin communiste (organe de la SFIC), n⁰47, 22 novembre 1923 (réédité dans les Cahiers du mouvement ouvrier, n⁰ 23, 2004).