Le , une semaine avant d'être libéré, Oswald fait une demande pour un passeport en mentionnant dans sa demande qu'il veut suivre des cours en Suisse et en Finlande, et visiter tous les pays d'Europe, le tout pour une durée de quatre mois. Voir la demande de passeport.
Au cours d'un incident, Lee poursuit son frère John Pic avec un couteau de boucher et le lui lance (témoignage d'Otis Carlton au FBI, CE 1874, WC XXIII, p. 680) et en 1952, lorsque sa mère et lui emménagent pour un temps chez John Pic, Oswald menace sa belle-sœur avec un couteau (témoignage de John Pic, WC XI, p. 38).
Un de ses rares amis, Palmer McBride, se souvenait du fait qu'en 1956, Lee lui avait montré avec une certaine fierté son exemplaire du Capital et du Manifeste du parti communiste, s'était déclaré marxiste et avait affirmé que le président Eisenhower exploitait le peuple et qu'il aimerait le tuer (entretien de McBride avec le FBI, CE 1386, WC XXII, p. 711, où il mentionne un incident qui opposa Lee avec le jeune président du club d'astronomie local au sujet des bienfaits du communisme, incident confirmé par le témoignage de ce dernier devant la commission Warren, WC VIII, p. 21).
L'obtention de ce visa en deux jours, au lieu des cinq jours qui semblent être la norme à l'ambassade d'Helsinki, a attiré l'attention de la commission Warren et des auteurs conspirationnistes. Toutefois, il s'avère que l'attaché soviétique s'était vu accorder depuis peu le pouvoir d'accorder des visas aux citoyens américain sans obtenir l'accord préalable de Moscou, et le HSCA trouva un cas où deux hommes d'affaires américains reçurent un visa aussi rapidement qu'Oswald le . Oswald ayant 19 ans, se présentant comme étudiant et ayant une réservation Intourist, le visa lui fut accordé rapidement (V. Bugliosi, p. 571, A. Summers, p. 96, Rapport du HSCA).
Le HSCA étudia de manière détaillée la manière dont les Soviétiques avaient traité les défecteurs au début des années 1960 et constata que le traitement d'Oswald n'avait pas été différent. Voir rapport du HSCA.
Au cours du voyage en bateau vers les États-Unis, Lee écrivit un certain nombre de documents qui montrent que ses convictions marxistes sont intactes, dont une intéressante préparation pour des interrogatoires de sécurité. Voir CE 100, WC 16, p. 436–439.
Voir par exemple le témoignage d'Alexander Kleinlerer, WC XI, p. 122.
Marina savait que Lee utilisait Hiddel comme faux nom et pensait qu'il s'agissait d'une référence à « Fidel », ce pour quoi elle se moqua de Lee (WC I, p. 64).
La carabine est souvent improprement désignée sous le nom de Mannlicher-Carcano, "Mannlicher" faisant en l'occurrence référence au clip en bloc servant de chargeur de balles, procédé développé par Ferdinand Mannlicher. Au sujet des commandes d'armes d'Oswald, Bugliosi, p. 669 et 680, Summers, p. 161. Voir aussi CE 790, WC XVII, p. 678 (bon de commande du revolver).
L'authenticité de ces photos a été parfois mise en doute, et on a affirmé que le montage démontrait le complot contre Oswald. Le panel photographique du HSCA consacra une dizaine de pages à l'examen de la question (HSCA VI, p. 138-146) et en confirma l'authenticité. Jack White, un des tenants de la thèse du trucage, admet devant le HSCA son absence d'expertise et son ignorance de la photogrammétrie (HSCA II, p. 339 et 344). Marina elle-même, qui croit en l'innocence de Lee, a confirmé avoir pris les photos (WC I, p. 15), parmi les théoriciens de la conspiration, ni Summers (p. 163), ni Kurtz (p. 35) et Robert Groden ne prétendent plus qu'elles soient truquées (R. Groden, The killing of a President, p. 168-171).
Voir témoignage de Hosty (WC IV, p. 443). En juin, Hosty reçoit un message du bureau du FBI de La Nouvelle-Orléans demandant des renseignements sur Oswald, il leur fournit un rapport sur Oswald en (CE 829, WC XVII, p. 772 et s).
Ce sont ces photos qui permettent de dater la surveillance selon l'état d'avancement d'une construction (WC XXII, p. 585).
La note (CE 1, WC XVI, p. 1) mentionne notamment « si je suis vivant et fait prisonnier, la prison est située au bout du pont… »
Note dont l'écriture est confirmée d'être de la main d'Oswald (WC VII, p. 419). Des photos nous sont aussi parvenues, entre autres une photo de la maison de Walker (CE 5, WC XVI, p. 7), photo qui intrigua du fait du masquage du numéro de plaque de la voiture par les autorités.
L'imprimerie se trouve à deux pas de la firme pour laquelle Oswald travaille. Voir l'enquête du FBI (CE 1410, WC XXII, pp. 796-802).
Voir par exemple la lettre de Lee à Vincent Lee, président de Fair Play for Cuba (LeeExhibit No. 6, WC XX, p. 526), dans laquelle Oswald vante ses succès. Mais le président de FPFC n'est pas impressionné (voir son témoignage, WC X, p. 90.
Témoignage du journaliste William Kirk Stuckey, WC XI, p. 171.
Mémorandum du témoignage, en 1975, de Richard Helms, ancien directeur de la CIA et directeur adjoint à la planification à l’époque de la commission Warren, devant la Commission présidentielle sur les activités de la CIA qui lui demande :« Avez-vous la moindre information à propos de l’assassinat du président Kennedy qui montrerait que Lee Harvey Oswald ait été, de quelque manière que ce fût, un agent de la CIA ou un agent… » la réponse a été expurgée, [2]
(en) House Select Committee on Assassinations, Volume XII : George de Morenschildt, Washington, US Government Printing Office, (lire en ligne), p. 47-316
Le suicide de Mohrenschildt en 1977, avant qu'il puisse être entendu par le HSCA et le fait qu'il semblait croire, à la fin de sa vie, que Lee avait été membre d'une conspiration, et que lui-même était responsable, semblent du pain bénit pour la thèse de la conspiration. Ces événements sont cependant à considérer à la lumière du fait que, dans les dernières années de sa vie, Mohrenschildt souffrant de troubles psychiatriques fut interné. Le HSCA réexamina le cas « Mohrenschildt » et l'hypothèse de ses contacts avec le monde du renseignement, et ne trouva que des contacts avec la division des contacts domestiques de la CIA, celle qui, sur une base volontaire, interroge les citoyens américains ayant voyagé dans des pays pour lesquels la CIA recherche des renseignements. Voir le rapport du HSCA sur le sujet HSCA XII, p. 53. Les partisans de la conspiration se basent encore sur ces contacts pour envisager une implication de Mohrenschildt dans la conspiration (Summers, p. 155-157). Il est à noter qu'au moment de l'assassinat, Mohrenschildt avait quitté les États-Unis depuis six mois pour s'installer en Haïti avec son épouse.
(en) Mary Ferrel Foundation, Document Appendix to Oswald in New Orleans : Fair Play For Cuba New Orléans - FBI summary for Commission Warren, Private Collection, (lire en ligne)
(en) House Select Committee on Assassinations, HSCA Report, Volume X : Current Section: XIII. 544 Camp Street and Related Events, Washington, US Government Printing Office, , 210 p. (lire en ligne), p. 123-132
US State Senate, Book V : The Investigation of the Assassination of President John F. Kennedy : Performance of the Intelligence Agencies, Washington, US Government Printing Office, (lire en ligne)
(en) Commission Warren, Hearings, Volume XI : Testimony of Silvia Odio, Washington, US Government Printing Office, , 492 p. (lire en ligne), p. 377-399
(en) House Select Committee on Assassinations, Final Report, Washington, US Government Printing Office, , 716 p. (lire en ligne), p. 137-139
(en) House Select Committee on Assassinations, HSCA Report, Volume X : The Odio Incident, Washington, US Government Printing Office, , 210 p. (lire en ligne), p. 19-38
Mary Ferrel Foundation, « Oswald in Mexico City », sur maryferrell.org (consulté le ).
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(en) Commission Warren, Hearings, Volume XVI, Washington, US Government Printing Office, , 1013 p. (lire en ligne), p. 638
(en) Warren Commission, Hearings, Volume I : Testimony of Mrs Lee Harvey Oswald, Washington, US Government Printing Office, , 514 p. (lire en ligne), p. 1-264
(en) House Select Committee on Assassinations, Oswald, the CIA, and Mexico City, , 410 p. (lire en ligne)
(en) House Select Committee on Assassinations, Volume III, Washington, US Government Printing Office, , 756 p. (lire en ligne), p. 1-119
Warren Commission, Warren Commission Hearings, Volume VI : Testimony of William W. Whaley, Washington, US government Printing Office, , 478 p. (lire en ligne), p. 438-444
House Select Committee on Assassinations, Final Report : Summary Finding and Recommandations, Washington, US Government Printing Office, , 716 p. (lire en ligne), p. 3-9
(en) Warren Commission, Warren Commission Report : Expert Examination of Rifle, Cartridge Cases, and Bullet Fragments, Washington, Us Government Priting Office, (lire en ligne), p. 80