Louis Scutenaire, Plein Chant no 33-34, Bassac, novembre 1986-janvier 1987, entretien avec Alain Delaunois, p. 36 (reproduit dans Service du livre luxembourgeois, article Jean Scutenaire). Scutenaire confie semblablement :« Mon second volume des Inscriptions n'a pas paru chez Gallimard, parce que Monsieur Gallimard voulait que je supprime quatre inscriptions sur des centaines, et que je n'ai pas voulu ; le livre a paru vingt ans après ailleurs. Je me souviens de deux de ces inscriptions-là mais pas des autres, elles sont assez grossières : « Relu hier soir La Princesse de Clèves de Madame de Lafayette. Avec mon cul. », et une autre, « Je voudrais bien écrire quelque chose sur le rite Véda, mais je ne sais pas quoi » ; or il se fait qu'il y avait un ami de Gallimard qui s'intéressait beaucoup à la littérature indienne, et Gallimard a cru que je me moquais de lui. Or ce n'était pas du tout ça, je ne m'intéressais pas à la littérature indienne tout simplement, je ne savais même pas que ce monsieur s'y intéressait. » (Entretien de Gérard Preszov avec Irène Hamoir et Louis Scutenaire [24 septembre 1986], dans Art en marge, bulletin no 4 [consacré à E. L. T. Mesens], Bruxelles, 1986, p. 78)