Guillaume Garcia-Moreau, « Le château de Saint-Ouen et Madame de Pompadour », Bulletin de la Société de l'histoire de l'art français, , p. 221-240 (lire en ligne).
Auguste Jal, Dictionnaire critique de biographie et d'histoire : Errata et supplément pour tous les dictionnaires historiques, Paris, Éditions Henri Plon, (1re éd. 1867), 1382 p. (lire en ligne), « Pompadour Jeanne Antoinette Poisson, marquise de », p. 985.
Elle crée sa propre troupe de théâtre composée d'amateurs aristocrates et fait construire en 1748 sur l'escalier des Ambassadeurs de Versailles le théâtre des Petits Cabinets, destiné à des représentations privées. Source : Adolphe Jullien, Histoire du théâtre de Madame de Pompadour dit théâtre des Petits Cabinets, Paris, Éditions J.Baur, , 84 p. (lire en ligne).
Consulter les ouvrages suivants : Francine Markovits, Montesquieu : Le droit et l'histoire, Paris, Librairie philosophique J. Vrin, coll. « Bibliothèque des philosophies », , 232 p. (ISBN978-2-7116-2155-2, lire en ligne), p. 131 Antoine-Alexandre Barbier, Dictionnaire des ouvrages anonymes et pseudonymes, vol. 2, Imprimerie Bibliographique (Paris), , 678 p. (lire en ligne), p. 136. L'édition que Claude Dupin a détruit est celle des « Réflexions sur l'esprit des lois ». L'auteur publie en 1752, une nouvelle version plus modérée : Observations sur l'Esprit des lois, et cette critique n'a pas fait l'objet d'un sort identique. Robert Ranjard, Le Secret de Chenonceau, Tours, éditions Gibert-Clarey, (1re éd. 1950), 256 p., « Monsieur et madame Dupin », p. 185.
Elle occupe le premier rang des graveurs-amateurs du XVIIIe siècle grâce à ses deux professeurs Boucher et Cochin dont on décèle souvent la main dans les 52 œuvres gravées de la marquise qui n'aurait fait que mettre son nom sur elles. « Il est certain que Boucher se prêtait à d'innocentes supercheries capables d'augmenter la réputation de la marquise comme graveur ; le cas est flagrant avec l'estampe représentant une scène de Rodogune. D'après la lettre de cette gravure, le dessin serait de Boucher ; il aurait été gravé à l'eau-forte par Mme de Pompadour et retouché par Cochin[62] ».
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Dans ce petit portrait en pied, la marquise renonce délibérément à la pose officielle pour se montrer sous les traits d'une personne privée qui pose en négligé, sans dentelles et bijoux, dans un lieu de sociabilité intime. Vêtue d'une robe de satin crème « à l'espagnole(es) » rehaussée d'un tour de cou orné d'un ruché, elle occupe le centre de la composition. Sa main droite fronce sa robe pour dégager le jupon. Un pan de la robe repose sur le fauteuil en velours, dans une cascade qui fait écho aux lignes sinueuses des pieds du mobilier, effet typique du style rococo. Sa main gauche effleure rêveusement les touches d'ivoire du clavier d'un clavecin. Peut-être s'apprête-t-elle à étudier longuement un de ses rôles chantés, comme le suggère une bougie allumée dans un chandelier à deux branches qui éclairera (la nuit) une partition de musique ? Les roses disséminées à terre, comme si elles étaient tombées du bouquet ornant son corsage, peuvent évoquer l'évolution de sa relation avec le roi qui s'est officiellement transformée en amitié en 1752. Elle est représentée entourée d'objets destinés à évoquer ses centres d'intérêt et ses talents, et rappelant son rôle de protectrice des sciences, des lettres et des arts : au premier plan, sont répandus à terre mappemonde, carte roulée, porte-crayon, livre dont la couverture de cuir rouge à ses armes se reflète dans le bois laqué du clavecin ; au second plan, le haut miroir, la bibliothèque massive surmontée d'une horloge et d'un vase céladon[59].
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Hans Christoph Hobohm(de), « Le progrès de l'Encyclopédie. La censure face au discours encyclopédique», in E. Mass et P-E. Knabe (éd.), L'Encyclopédie et Diderot, dme-Verlag, 1985, p. 80.
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Dans ce petit portrait en pied, la marquise renonce délibérément à la pose officielle pour se montrer sous les traits d'une personne privée qui pose en négligé, sans dentelles et bijoux, dans un lieu de sociabilité intime. Vêtue d'une robe de satin crème « à l'espagnole(es) » rehaussée d'un tour de cou orné d'un ruché, elle occupe le centre de la composition. Sa main droite fronce sa robe pour dégager le jupon. Un pan de la robe repose sur le fauteuil en velours, dans une cascade qui fait écho aux lignes sinueuses des pieds du mobilier, effet typique du style rococo. Sa main gauche effleure rêveusement les touches d'ivoire du clavier d'un clavecin. Peut-être s'apprête-t-elle à étudier longuement un de ses rôles chantés, comme le suggère une bougie allumée dans un chandelier à deux branches qui éclairera (la nuit) une partition de musique ? Les roses disséminées à terre, comme si elles étaient tombées du bouquet ornant son corsage, peuvent évoquer l'évolution de sa relation avec le roi qui s'est officiellement transformée en amitié en 1752. Elle est représentée entourée d'objets destinés à évoquer ses centres d'intérêt et ses talents, et rappelant son rôle de protectrice des sciences, des lettres et des arts : au premier plan, sont répandus à terre mappemonde, carte roulée, porte-crayon, livre dont la couverture de cuir rouge à ses armes se reflète dans le bois laqué du clavecin ; au second plan, le haut miroir, la bibliothèque massive surmontée d'une horloge et d'un vase céladon[59].