« À l'Épine, aux Essérieux, à Entremont, mais, surtout, dans la vallée du Fier, au défilé de Dingy, à la verrerie d'Alex, au rocher du Cruet et dans le défilé de Morette. »inRevue annuelle des Amis du Val de Thônesn°24, 2000 [lire en ligne]
« Toujours dans ce même esprit d'impulsion du mouvement elle ne ménagea pas ses efforts durant les trois jours du lundi, mardi et mercredi, sonnant encore le tocsin afin d'encourager les tièdes et les hésitants. Elle réussit, également, à convaincre le veuve Arretand, l'unique boulangère de la ville, à fabriquer du pain, jour et nuit, pour permettre le ravitaillement de toutes les troupes. »inRevue annuelle des Amis du Val de Thônesn°24, 2000 [lire en ligne]
« À Thônes, le pillage général commencé la veille se poursuivit 2 jours durant, à l'exception des maisons appartenant aux révolutionnaires locaux. Les maisons furent mises à sac, les toits abattus, les portes, fenêtres, armoires brisées, tout le bétail emmené, tout le vin bu ou versé jusqu'à la dernière goutte ; le pillage fut si universel qu'il ne resta ni pain, ni blé au retour des malheureux habitants. ... Comme bien l'on pense, l'église ne fut point épargnée. »inRevue annuelle des Amis du Val de Thônesn°14, 1989 [lire en ligne]
« Jusqu'en 1941, une procession annuelle conduisant de l'église au lieu de supplice des fusillés, rappellera sa mémoire. Marguerite Frichelet familièrement appelée La Frichelette, sera encore honorée par une messe dite à Thônes en mai 1993 à l'occasion du bicentenaire de sa mort. »inRevue annuelle des Amis du Val de Thônesn°24, 2000 [lire en ligne]
« Au soir du 9 mai, Marguerite Frichelet avait sans doute quitté la ville comme bon nombre de ses concitoyens ; et comme la majorité d'entre eux, elle rentra probablement le dimanche 12, après avoir entendu proclamer l'amnistie. Or, le soir même elle était arrêtée, sûrement par les soins ou sur intervention des patriotes locaux comme la lettre du commissaire Tochon à Burnod semble le confirmer : "On en a arrêté une hier à soir, qui dans le temps de la révolte s'habillait en homme, allait dans les maisons et faisait partir soit hommes soit femmes pour s'adjoindre aux rebelles. Voilà un exemple qu'il nous faut pour faire taire un peu les autres. Le Tribunal militaire va bientôt s'assembler pour prendre connaissance des faits qui la concernent." »inRevue annuelle des Amis du Val de Thônesn°14, 1989 [lire en ligne]
Cet épisode tragique a fait l'objet d'une pièce de théâtre écrite par Madeleine Humbert, La Tragédie de Marguerite Frichelet, jouée pour la première fois en 1926. inRevue annuelle des Amis du Val de Thônesn°24, 2000 [lire en ligne]
Marguerite Frichelet entre l'histoire et la légende, l'héroïne de mai, p.95 no 24 inRevue annuelle des Amis du Val de Thônesn°24, 2000 [lire en ligne]