« C'était trop demander à un aréopage où siégeaient Palewski et Cassin, que de procurer le bénéfice de la propagande officielle au dénonciateur de l'empire du judaïsme en France » (Ibid.). Sidos cite Peyrefitte dans sa profession de foi de 1973 évoquant la décision du Conseil constitutionnel : Profession de foi officielle de Pierre Sidos et des autres candidats.
Nicolas Lebourg, « Le Front National et la galaxie des extrêmes droites radicales », dans Sylvain Crépon, Alexandre Dézé et Nonna Mayer (dir.), Les faux-semblants du Front national, Presses de Sciences Po, coll. « Académique », , 606 p. (lire en ligne), p. 121-140.
conseil-constitutionnel.fr
Décision du 17 mai 1969
Le texte de la décision du Conseil est le suivant : « Considérant toutefois que des vérifications effectuées par le Conseil constitutionnel il résulte que quatre de ces présentations ne peuvent être regardées comme ayant un caractère authentique, qu'une autre avait été faite par une personne n'ayant pas qualité pour présenter valablement un candidat et qu'enfin dix autres émanaient, contrairement aux dispositions de l'article 4, premier alinéa, du décret n° 64-231 du 14 mars 1964 susvisé, de personnalités qui avaient également fait acte de présentation en faveur d'autres candidatures au moyen de lettres parvenues au Conseil constitutionnel antérieurement aux présentations concernant M. Sidos ; qu'ainsi le nombre des présentations valablement émises en faveur de ce dernier est inférieur au minimum exigé par les dispositions de l'article 3-1 de l'ordonnance n° 62-1292 du 6 novembre 1962 susvisée ; que, dès lors, sa candidature ne pouvait être retenue. »
Charpier 2018. Selon le témoignage de Sidos en 2013, il est libéré en 1949. Mais il cite la date du 4 août 1948 dans son témoignage du 28 février 2014 (Vidéo en ligne)
« Le Parti nationaliste se donne pour but la " conquête méthodique du pouvoir " », Le Monde, (lire en ligne).
« Le "parti nationaliste " est dissous », Le Monde, (lire en ligne).
« Le complot contre la sureté de l'état », Le Monde, (lire en ligne).
« Deux militantes de "Jeune Nation" condamnés par défaut en correctionnelle », Le Monde, (lire en ligne).
« Ancien président du mouvement dissous "Jeune nation", Pierre Sidos est arrêté à Neuilly », Le Monde, (lire en ligne).
« Pierre Sidos : Cinquante ans d'activisme », Le Monde, (lire en ligne).
« Les dirigeants de Jeune Nation et du parti nationaliste comparaissent devant la Cour de sûreté de l'État », Le Monde, (lire en ligne).
« Pierre Sidos assure qu'en 1958, après la dissolution du mouvement, Mr Michel Debré, alors garde des sceaux lui conseilla de continuer comme si de rien n'était », Le Monde, (lire en ligne).
« Pierre Sidos de nouveau jugé », Le Monde, (lire en ligne).
« Jacques Sidos appréhendé », Le Monde, (lire en ligne).
« Jacques Sidos est condamné à dix ans de détention criminelle », Le Monde, 14 avril 1964, (lire en ligne).
« 76 détenus sur 141 ont quitté Saint-Martin de Ré », Le Monde, (lire en ligne).
« Pierre Sidos, candidat de la droite nationaliste », Le Monde, (lire en ligne).
« Plusieurs groupuscules d'extrême droite se rapprochent du Front national », Le Monde, (lire en ligne).
Olivier Dard, « 'L'anticommunisme des nationalistes au temps de la République gaullienne. L'exemple des héritiers de Jeune Nation », Communisme, vol. 62/63, , p. 140 (lire en ligne).