Redfern (entreprise) (French Wikipedia)

Analysis of information sources in references of the Wikipedia article "Redfern (entreprise)" in French language version.

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airfrance.com

magazines.airfrance.com

  • « Êtes-vous boyish ? », Air France Madame, Condé Nast, no 156,‎ , p. 56 (ISSN 0980-7519, lire en ligne)

    « En habillant un beau jour de 1885 Alexandra de Danemark, épouse du même prince de Galles (toujours futur roi Edouard VII), d'une tenue inspirée du complet-veston masculin, Redferne devint célèbre jusqu'à Paris. Le couturier anglais s'impose ainsi comme l'inventeur du costume-tailleur pour dames […] »

bnf.fr

gallica.bnf.fr

  • Passées les années 1914, les sources bibliographiques abordent peu ou pas la période qui suit et les dates sont parfois différentes pour une fermeture, dont 1929 pour Londres[46], ou 1932, sans même préciser si cela concerne une ou toutes les succursales. Pour l'Angleterre il semblerait que l'entreprise ferme en 1932, ouvre de nouveau en 1936, puis s'arrête définitivement en 1940[47]. Pourtant, au début des années 1930, tout du moins en France, la maison est en activité bien que son importance (ou plus simplement sa présence dans la presse) ait très nettement régressé depuis le début de la Première Guerre mondiale ; il est possible de trouver par exemple, malgré la faiblesse des sources disponibles, des traces dans les archives de L'Art et la Mode jusqu'en 1929 ; également en 1927 dans L'Officiel de la couture et de la mode de Paris, ainsi que de nombreuses autres publications dans ce même magazine, par exemple en 1928[48], août 1929, ou décembre 1930 pour une tenue de vacances à la montagne « Redfern pantalon en velours côtelé blanc et petit manteau d'hermine blanche et noire travaillée en découpes » ainsi qu'un manteau et une robe du soir dans les pages suivantes, aussi en février 1931 ; mais également dans une illustration de Pierre Mourgue datée de 1931, ou encore dans L'Officiel au début de 1932 où Janine Ronceray apparait en photo dans une tenue de ski ; une illustration de Lee Creelman publiée dans le Vogue américain en 1932[49], également dans le Vogue français en mai 1932, article titré Au grand air ; pour ce dernier magazine, Redfern est cité aussi dans le numéro de janvier 1933 (p. 46). Redfern est cité très épisodiquement dans L'Officiel durant le premier semestre 1933, pour son adresse parisienne de la rue Royale. À partir d'août 1932, le New York Times ne cite plus jamais Redfern dans ses résumés des collections présentées à Paris. En fait, passé la Première Guerre mondiale, la haute couture de l'époque, avec son renouveau des années 1920, a totalement supplanté Redfern dans la presse française. En 1923, le magazine Vogue écrit à propos de Redfern : « Il est à la fois très classique et très original, et il a toujours une clientèle qui déteste l'ordinaire[37]. » La maison britannique devient un donc « classique » citée dans la littérature, par exemple :

    « La voiture me suivra, mais je marcherai un peu. Au lieu de ma robe de jersey gris, mon tailleur de Redfern, le dernier »

    — Marcel Prévost, Les Don Juanes lire en ligne

    « Mais vous me semblez bien belle ? Redfern fecit ? »

    — Marcel Proust, À la recherche du temps perdu ; À l'ombre des jeunes filles en fleurs. Tome 2

  • Pour les différences et nuances entre un tailleur pour dames et un couturier, ainsi que le mélange effectué par Redfern entre le style français et anglais, lire l'article daté de 1893 in : Comtesse Xila, « La Mode », La Grande dame - Revue de l'Élégance et des Arts, vol. I,‎ , p. 155 à 160 (lire en ligne)

    « Il y a, à Paris, deux sortes de couturiers : le couturier et le tailleur. [suit une description précise des uns et des autres] Le tailleur pour femmes est le dernier mot « fin de siècle » en fait d'usage somptuaire : c'est ce qui fait sa vogue parmi les Parisiennes et lui octroie une place très à part parmi les grands faiseurs. Or Redfern, à Paris, est le premier qui conquit cette place prépondérante. Mais devenue quasi européenne, par l'accroissement incessant de son immense clientèle, l'élégante maison qu'il a fondé ne s'en ai pas tenue à son premier succès : ou, plutôt, sa naturalisation parisienne l'entrainant au-delà du programme primitif, sans rien abdiquer de sa spécialité particulière, elle s'est rapidement adjoint d'habiles premières françaises qui, doublant les coupeurs anglais, ont su allier notre goût coquet à cette rectitude britannique qui fut son premier privilège. »

  • Frédéric Régamey, Vélocipédie et automobilisme, Tours, A. Mame et fils, , 219 p. (lire en ligne), p. 94
    Avec une illustration des jupes pour le vélo, d'après les modèles de Redfern.
  • Comtesse Xila, « Costumes de sport », La Grande dame - Revue de l'Élégance et des Arts, vol. I,‎ , p. 239 et ss. (lire en ligne)

    « Il y a bien des sortes de costumes de sport, […] La maison Redfern, à côté du manteau et de la robe, s'est donc, en quelque sorte, fait une spécialité de ce genre de costume, […] »

    Article avec la descriptions des différents costumes de sport, ainsi que plusieurs illustrations, mais non centré sur Redfern.
  • Claire de Chancenay, « Une journée de Grand-Prix », Le Figaro, vol. Supplément littéraire, no 23,‎ , p. 92 (lire en ligne)

    « Comme il faut tout prévoir, il est indispensable de demander à Redfern un de ses imperméables. Il en fait qui sont des petites merveilles d'élégance et qui ont cette qualité irréprochable de pouvoir se mettre sans risquer d'abimer la toilette la plus délicate. Redfern est le seul à Paris qui ait résolu ce problème difficile. Redfern, du reste, est connu de tout Paris. Rien que pour ses amazones, il a conquis une réputation hors ligne. »

  • Comtesse de V., « Modes parisiennes », La Grande dame - Revue de l'Élégance et des Arts, vol. I,‎ , p. 30 (lire en ligne)

    « L'heure est au départ et la mode est aux costumes de voyages. Jamais il n'a été plus simple, plus commode, plus élégant, le costume de voyage. Tout à fait britannique et très masculin, bien entendu, Redfern en ayant pour ainsi dire le monopole à Paris. »

  • Zibeline, « Les dernières modes », La Grande dame - Revue de l'Élégance et des Arts, vol. I, no 12,‎ , p. 458 et 459 (lire en ligne)
  • Zibeline, « Les dernières modes », La Grande dame - Revue de l'Élégance et des Arts, vol. I,‎ , p. 390 (lire en ligne). Pour ce qui est plus précisément des habits de voiture, il est possible de consulter en complément quelques illustrations de 1923 in : « Midi aux acacias », Vogue (France), Condé Nast, vol. 4,‎ , p. 31 (lire en ligne)
  • G. Sarel, « Autour du Grand Prix », Le Figaro-Modes, no 6,‎ , p. 14 (lire en ligne)

    « Un mot pourtant pour fixer le nom de tous ces maitres. Bien entendu Paquin brille ici comme partout ailleurs, et l'éternel vainqueur Refern remporte ses habituelles victoires. »

  • « Au Palais de la Femme », L'Aurore, no 2646,‎ , p. 2 (lire en ligne)

    « d'une part, la haute mode, hommage à la beauté, où nos Parisiennes ravies, s'extasièrent devant de merveilleux modèles signés Redfern, Beer, Dœuillet, Aine-Montaillé, Bonnaire, Marraine-Lacroix, Lachartroulle, etc., etc., et exposés au cœur même d'un confortable salon dans un stand inondé de lumières, orné de riches draperies et meublé par une des maisons les plus célèbres de Paris […] »

  • Corinne, « Opinions de nos grands couturiers sur la mode pendant la Guerre », Les Modes, no 165,‎ , p. 20 (lire en ligne)
  • « Les modes parisiennes à l'exposition de Zürich », Les Modes, no 178,‎ (lire en ligne)
  • « La mode et les modes », Les Modes, no 331,‎ (lire en ligne)
    Redfern fait également la couverture de ce numéro.

costumesociety.org.uk

  • L'Histoire a éclipsé l'influence de Redfern, au profit des grands couturiers tel que l'omniprésent Worth ou par exemple Paul Poiret dès 1910 ou l'autre anglais Edward Molyneux plus tard et dans une moindre mesure, concernant la mode de cette époque, et les informations sur la maison anglaise sont beaucoup plus rares. L'importance de Redfern est réapparue à une époque plus récente à la suite des recherches puis de deux articles écrits par Susan North dans Costume (le journal de « The Costume Society of Great Britain ») en 2008 (volume 42) puis 2009 (volume 43), intitulés respectivement John Redfern and Sons, 1847 to 1892 et Redfern Limited, 1892 to 1940. L'analyse de ces deux articles[5] par David James Cole, professeur au FIT, « illustre comment Worth et Redfern, chacun à leur manière […] ont façonné les goûts et le système de la mode au XXe siècle […] ». Déjà quelques années auparavant, Didier Grumbach écrit que « parmi les meilleurs, ceux qui ont réellement transformé la philosophie de la mode à la fin du XIXe siècle, on peut citer Redfern, Jacques Doucet, Rouff, Callot Sœurs, Paquin, Paul Poiret et Madeleine Vionnet […] ». Cette même Susan North rétablit l'importance de Redfern en précisant que l'entreprise passe d'« un commerce de vêtements féminins sur-mesure des plus propères en une entreprise internationale de mode à l'égal de Worth[20] ».

editionsjalou.com

patrimoine.editionsjalou.com

google.fr

books.google.fr

  • Jean Castarède, Histoire du luxe en France : Des origines à nos jours, Eyrolles, , 392 p. (ISBN 978-2-212-08220-3, lire en ligne), p. 228
  • Courte biographie aux dates contradictoires et incertaines, à partir des archives du Kyoto Costume Institute, in : (en) Akiko Fukai, Fashion : The Collection of the Kyoto Costume Institute : a History from the 18th to the 20th Century, Taschen, , 735 p. (lire en ligne), p. 719 ; mais la date de 1916 est confirme par au moins une autre source.

ifm-paris.com

  • David James Cole (trad. Dominique Lotti), « Patrimoine et innovation : Charles Frederick Worth, John Redfern ou la naissance de la mode moderne », Mode de recherche, Institut français de la mode, vol. Le luxe, no 16,‎ , p. 3 à 12 (lire en ligne, consulté en )

issn.org

portal.issn.org

  • « Êtes-vous boyish ? », Air France Madame, Condé Nast, no 156,‎ , p. 56 (ISSN 0980-7519, lire en ligne)

    « En habillant un beau jour de 1885 Alexandra de Danemark, épouse du même prince de Galles (toujours futur roi Edouard VII), d'une tenue inspirée du complet-veston masculin, Redferne devint célèbre jusqu'à Paris. Le couturier anglais s'impose ainsi comme l'inventeur du costume-tailleur pour dames […] »

lesartsdecoratifs.fr

metmuseum.org

  • (en) « "1890 Doll" Georgette Renal », Collections, sur metmuseum.org, Metropolitan Museum of Art (consulté le )
    « After years of success Redfern was "By Royal Appointment to Her Majesty the Queen and H.R.H. The Princess of Wales" in 1888. After Redfern's death the house continued under the direction of Poynter, becoming a member of the Chambre Syndicale de la Haute Couture. »

nytimes.com

query.nytimes.com

  • (en) « Redfern Wraps Gowns on Figures », The New York Times,‎ (lire en ligne [PDF])
  • (en) « The Taste of American Women in Dress Is Excellent, Says M. Redfern, But Famous Costumer Denies That America Is Developing Its Own Style. », The New York Times,‎ (lire en ligne [PDF])
    Longue interview de Charles Poynter Redfern lors d'un voyage aux États-Unis, interview durant laquelle il affirme, entre autres, sa prédominance sur la mode juste avant les années 1910 et donne des exemples de pièces de théâtre auxquelles Redfern participe comme costumier ces années là.

pausetoujours.blogspot.fr

  • Cally Blackman (trad. de l'anglais), 100 ans d'illustration de mode, Paris, Eyrolles, , 384 p. (ISBN 978-2-212-12185-8, présentation en ligne), « 1925 - 1949 », p. 103

    « Lee Creelman. Robes avec pèlerines de Redfern et Lucile Paray. Vogue américain, 1932. »

stylezza.com

  • Cally Blackman (trad. de l'anglais par Hélène Tordo), 100 ans de mode [« 100 years of fashion »], Paris, La Martinière, , 399 p. (ISBN 978-2-7324-5710-9, présentation en ligne), « Les amazones. 1901 - 1959 », p. 99
    « La maison Refern, fondée sur l'île de Wight, dessine des tenues de sport élégantes depuis les années 1870. »
  • Cally Blackman (trad. de l'anglais par Hélène Tordo), 100 ans de mode [« 100 years of fashion »], Paris, La Martinière, , 399 p. (ISBN 978-2-7324-5710-9, présentation en ligne), « 1901 - 1959 », p. 10

    « […] les maisons britanniques comme Redfern et Creed, qui possèdent des succursales à Paris, sont spécialisées dans l'ensemble tailleur, un élément important du vestiaire féminin. »

  • Cally Blackman (trad. de l'anglais par Hélène Tordo), 100 ans de mode [« 100 years of fashion »], Paris, La Martinière, , 399 p. (ISBN 978-2-7324-5710-9, présentation en ligne), « Les riches héritières. 1901 - 1959 », p. 32

    « 1904 - Pièce centrale de la garde-robe féminine, le tailleur convient à la majeure partie des activités de la journée. »

universalis.fr

vam.ac.uk

collections.vam.ac.uk

vintagefashionguild.org

  • (en) Lizzie Bramlett, « Redfern », sur vintagefashionguild.org (consulté le )
    « Redfern closed in London in 1929, but in the US the label was acquired by the Cohen, Friedlander, and Martin Company. They produced women’s coats and suits at least into the 1940s. »