Cf. Antoine Albalat, Souvenirs de la vie littéraire, G. Grès et Cie, 1924, et Trente ans de quartier latin, nouveaux souvenirs de la vie littéraire, société française d’éditions littéraires et techniques, 1930 (en ligne sur BNF/gallica), Gil Blas, 17/11/1911, Paris-Soir, 6/8/1924.
Paris-Soir, 7/5/1925, Ibid., 24/4/1925: Cette année-là, il avait pris la parole à une réunion de section universitaire de cette Ligue, réunion présidée par Louis Marin et destinée à combattre le cartel des gauches : Le Temps, 26-3-1925,
Le Figaro, 5/4/1932, Le Figaro, 22/4/1932, Le Figaro, 14/41932. Des journaux satiriques moquent alors ses contradictions: « Pour philosophe qu’il se flatte d’être, pour méprisant qu’il se montre à l’égard de la politique et des politiciens (...) n'avait pas craint de solliciter le suffrage universel ». Et ses ambitions : « Ne pas se montrer dans les antichambres ministérielles, c’est un reproche que l’on ne pourra pas faire à (Gillouin), qui (…) voudrait déjà être député »: "L'Œil de Paris pénètre partout", 19-9-1931, "Bec et ongles", 12/3/1932
Paris-Soir, 8/4/1936, Le Populaire, 24/1/1936: Selon le quotidien de la SFIO Le Populaire, il aurait envisagé de se présenter aux législatives de 1936 dans la Drôme, dans la circonscription de Die ; un hebdomadaire, La Gazette de la Drôme a été fondé début 1936 pour soutenir sa candidature et Gillouin aurait été le président du conseil d’administration de la société éditrice, aux côtés de militants des Croix de feu locaux. Quoi qu’il en soit, le candidat sortant, un radical partisan du Front populaire, a été élu dès le premier tour.
Interrogé par la commission d’enquête parlementaire sur le 6 février, Pierre Taittinger précisa qu’il « donna le bras » pendant la manifestation à deux conseillers municipaux, dont Gillouin à sa droite, et que ces deux conseillers étaient membres des Jeunesses patriotes: Le Temps, 19/4/1934 : témoignages de Taittinger et du lieutenant-colonel Ferrandi à la commission d’enquête. Selon Ferrandi, Gillouin fut réélu en 1934 en proclamant: « Je suis le candidat du 6 février »
BNF/gallica : Bulletin municipal officiel de la ville de Paris, 7-7-1936. Il est resté assis selon Le Populaire lors de l'hommage à Roger Salengro: Le Populaire, 19/11/1936
Le Temps, 19/12/1935, Ibid., 21/3/1937, Paris-Soir, 21/3/1937, Le Matin, 23/10/1937, Le Temps, 27/3/1939, Ce Soir, 4/10/1938, Conseil municipal de Paris, rapports et documents, no 30, 1937 : le prix s’élève à 25 000 francs et fait partie d’une action en faveur des écrivains (élévation de la subvention attribuée à la société des gens de lettres) ; il a été menacé en 1938-39 et le prix n’est plus que de 10 000 francs en 1939, pour des raisons budgétaires. Les auteurs récompensés ont été Roger Martin du Gard en 1937, André Dumas en 1938 et l’essayiste Henri Petit en 1939 (attribué en avril 1940 avec retard, en raison de la guerre). Le prix n’a pas été décerné durant l’Occupation.
L'Europe nouvelle, 8/1/1927, 5-2-1927, 12-3-1927. Ses analyses sont étudiées dans les actes du cinquième colloque Maurras Maurras : Non possumus, la crise religieuse de l’Action française, vol. 1, Centre Maurras, 1986
Robert Mandrou, Histoire des protestants en France , Privat, 1977, p. 381, Michèle Merger, Dominique Barjot, (dir.), Les entreprises et leurs réseaux, Presses de l’Université de Paris Sorbonne, 1998, p. 86-88, Le Temps, 19/2/1934, Le Journal des débats, 16-4-1935, Stéphanie Roulin, Un credo anticommuniste, Lausanne, éd. Antipodes, 2010 p. 247. Il donne une conférence intitulée « christianisme, capitalisme, marxisme » le 18 janvier 1935, au grand amphithéâtre de la faculté de Lausanne: "La Revue hebdomadaire", R. Gillouin, avril 1935: texte de la conférence, "Ambassades et consulats", février 1938, p. 43.
Marc Ferro dans sa biographie de Pétain, a cité le panégyrique écrit par Gillouin, paru dans France 1941 (M. Ferro, Pétain, Fayard, 1987, p. 146-148). Cf. aussi Le Journal, 14/11/1941
Il participa au dîner de 1935 donné par le conseil municipal de Paris en l’honneur du 3e centenaire de l’Académie française et en 1939 au jubilé du baron Ernest Seillière, secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences sociales (Le Journal, 28/5/1939) , et il installa officiellement l’Académie de France repliée à Nice en novembre 1941, avec Louis Hautecoeur notamment
La Revue des deux Mondes, 1/6/1952 (En mai 1952, il « prenait contact pour la première fois avec l’Académie » et réunissait 5 voix sur son nom au premier tour lors de l’élection), Le Temps, 19/5/1940 (Il fut battu en 1940 au second tour, avec sept voix contre douze pour Marcel Bouteron), Le Monde, 7/5/1955, 19/5/1956, 29/10/1958, 11/11/1959, 2/12/1959, 14/12/1960
Régis Meyran, Le mythe de l'identité nationale, Berg international, (lire en ligne), Un réseau d'écrivains régionalistes à Vichy
liberaalarchief.be
R. Gillouin, « Wilhelm Röpke », La Nation française, 30 juin 1966. Il vante sa pensée qui a su rompre avec « la philosophie hédoniste, matérialiste et utilitariste de l'ancien libéralisme ». Il participe à la discussion du 3 septembre sur « libéralisme et colonialisme »: Inventaire des réunions de la société du Mont-Pèlerin, 1947-98
Véronique Auzépy-Chavagnac, Jean de Fabrègues et la jeune droite catholique (lire en ligne), p. 325-356 (Chapitre XI, L’engagement dans la Révolution nationale)