Ainsi, des institutions comme la Société internationale d’études du XVIIIe siècle, ou des publications, comme la revue Dix-Huitième Siècle ou des entreprises éditoriales comme le Dictionnaire européen des Lumières (sous la direction de Michel Delon, PUF, 2007) ont familiarisé le public avec cette expression.
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« Les conditions de la vie intellectuelle et culturelle en Suisse romande au temps des Lumières », Annales Benjamin Constant 18-19, (ISSN0263-7383)
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Sur l’usage que fit le siècle de la formule, voir l’article de Jacques Roger, « La lumière et les lumières » (Cahiers de l’Association internationale des études françaises, 1968, 20, pp. 167-177) une archéologie de l’expression.
Sur le sujet, on consultera utilement, Étienne François, « Les formes de sociabilité en France du milieu du XVIIIe au milieu du XIXe siècle », Revue d’histoire moderne et contemporaine, 34, juillet-septembre 1987, p. 453-472 ; Catherine Larrère, « Sociabilité », dans Michel Delon (sous la direction de), Dictionnaire européen des Lumières, Paris, Presses universitaires de France, 1997, p. 998-1001 ; Keith Michael Baker, « Politique et opinion publique sous l’Ancien Régime ? », Annales. Histoire, Sciences Sociales, 1987, 42, no 1, p. 41-71.
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Dans le Livre V des Confessions, il écrit : « Quand j’étais à Motiers, j’allais faire des lacets chez mes voisines ; si je retournais dans le monde, j’aurais toujours dans ma poche un bilboquet, et j’en jouerais toute la journée pour me dispenser de parler quand je n’aurais rien à dire. Si chacun en faisait autant, les hommes deviendraient moins méchants, leur commerce deviendrait plus sûr, et je pense, plus agréable. Enfin, que les plaisants rient s’ils veulent, mais je soutiens que la seule morale à la portée du présent siècle est la morale du bilboquet. »