Gauguin, Paul. Avant et après. Crès, 1923, p. 38. «Un irréel verger offre ses flores insidieuses au désir d'une Ève édénique dont le bras se tend peureusement pour cueillir la fleur du mal, tandis que susurre sur ses tempes le battement des ailes rouges de la Chimère.»
Gauguin, Paul. Noa Noa. Crès, 1924, p. 12. ISBN 978-0876330111. «Terre délicieuse. Terre odorante. Délice relevé de je ne sait quelle horreur sacrée que je devine vers l'immémorial [...] l'Ève puissante, fille dorée de ce soleil et de ce sol, qui mêle les parfums du santal et de toutes les fleurs à ceux de sa fière animalité»
Tardiu, Eugène «La Peinture et les Peintres». L'Écho de Paris, 13-05-1895, pàg. 2 [Consulta: 28 gener 2019]. «L'Ève de mon choix est presque un animal ; voilà pourquoi elle est chaste, quoique nue. Toutes les Vénus exposées au Salon sont indécentes, odieusement lubriques»
Loti, Pierre. Le Mariage de Loti. Calmann Lévy, 1879, p. Première partie XXXVII. «Rarahu, dans un accès d'indignation, m'avait appelé: long lézard sans pattes [...] Le serpent étant un animal tout à fait inconnu en Polynésie, la métis qui avait éduqué Rarahu, pour lui expliquer sous quelle forme le diable avait tenté la première femme, avait eu recours à cette périphrase.»