Βλ. Louis-Auguste Camus baron de Richemont, «Le Combat de Nicopolis (1799) d’ après les mémoires du général Camus de Richemont», στο: Frédéric Masson, Aventures de Guerre 1792-1809, Souvenirs et récits de soldats, Παρίσι, 1894, σελ. 71-89. Για την ελληνική μετάφραση, βλ. Ηλίας Β. Βασιλάς, «Η μάχη της Νικοπόλεως και ο Χαλασμός της Πρέβεζας (12/24 Οκτωβρίου 1798)», Άπαντα, Πρέβεζα, 2012, σελ. 262-263. Το σχετικό γαλλικό κείμενο, εμφανίζεται στη σελίδα 74 του βιβλίου του Masson και έχει ως εξής: M. le gouverneur m'opposa, comme preuve d'une disposition plus favorable de la population, la réunion d'une bande d'Arnautes, aux ordres d'un nommé Christaki, qu'il avait pris à sa solde. Le chef, ce Christaki, était un homme de haute taille, de bonne mine et d'une figure mâle et expressive qui ne manquait pas de dignité. Comme nos anciens chevaliers à la tête de leurs hommes d'armes, il se faisait accompagner, quand il allait et marchait seul, par son écuyer, qui portait ses armes et quelques insignes de son autorité. Le costume de ses hommes était à peu près celui des insulaires de la Grèce : la tête rasée autour du front, des tempes et de la nuque, ne laissant qu'un large disque de cheveux longs qui retombent par derrière et sont couverts à leur sommet par un petit fez couleur pourpre ; des guêtres en velours écarlate ou bleu de ciel, montant à la naissance du genou ; une chemise de forte toile blanche, ou plutôt une tunique, recouvrant un caleçon et tombant comme une large jupe au-dessus des genoux ; par-dessus cette tunique, une veste en velours de même couleur que celui des guêtres, et, par-dessous, une longue ceinture en soie qui soutient deux longs pistolets montés en argent. Un long fusil albanais et un sabre recourbé complétaient l'armement.
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gallica.bnf.fr
Βλ. Louis-Auguste Camus baron de Richemont, «Le Combat de Nicopolis (1799) d’ après les mémoires du général Camus de Richemont», στο: Frédéric Masson, Aventures de Guerre 1792-1809, Souvenirs et récits de soldats, Παρίσι, 1894, σελ. 71-89. Για την ελληνική μετάφραση, βλ. Ηλίας Β. Βασιλάς, «Η μάχη της Νικοπόλεως και ο Χαλασμός της Πρέβεζας (12/24 Οκτωβρίου 1798)», Άπαντα, Πρέβεζα, 2012, σελ. 262-263. Το σχετικό γαλλικό κείμενο, εμφανίζεται στη σελίδα 74 του βιβλίου του Masson και έχει ως εξής: M. le gouverneur m'opposa, comme preuve d'une disposition plus favorable de la population, la réunion d'une bande d'Arnautes, aux ordres d'un nommé Christaki, qu'il avait pris à sa solde. Le chef, ce Christaki, était un homme de haute taille, de bonne mine et d'une figure mâle et expressive qui ne manquait pas de dignité. Comme nos anciens chevaliers à la tête de leurs hommes d'armes, il se faisait accompagner, quand il allait et marchait seul, par son écuyer, qui portait ses armes et quelques insignes de son autorité. Le costume de ses hommes était à peu près celui des insulaires de la Grèce : la tête rasée autour du front, des tempes et de la nuque, ne laissant qu'un large disque de cheveux longs qui retombent par derrière et sont couverts à leur sommet par un petit fez couleur pourpre ; des guêtres en velours écarlate ou bleu de ciel, montant à la naissance du genou ; une chemise de forte toile blanche, ou plutôt une tunique, recouvrant un caleçon et tombant comme une large jupe au-dessus des genoux ; par-dessus cette tunique, une veste en velours de même couleur que celui des guêtres, et, par-dessous, une longue ceinture en soie qui soutient deux longs pistolets montés en argent. Un long fusil albanais et un sabre recourbé complétaient l'armement.