Analysis of information sources in references of the Wikipedia article "Almoravid dynasty" in English language version.
As far west as the Maghrib, two Berber (Amazigh) dynasties that had emerged in the aftermath of the collapse of the Umayyad caliphate of Cordoba – the Almoravids (1040–1147), who were Abbasid vassals, and their autonomous Almohad successors (1121–1269) who claimed the caliphate for themselves...
The Almoravids, who acknowledged the spiritual authority of the Abbasid caliphate in Baghdad, founded their capital at Marrakech and by 1082 had extended their control along the Mediterranean coast beyond present-day Algiers to the edge of the Kabylia region.
But, as was the rule throughout the history of al-Andalus, the Almoravid Berbers accepted Arab cultural patterns and Arabic as the language of administration and culture.
En outre, bien que les Almoravides aient parlé le berbère, l'arabe restait la langue officielle == Furthermore, although the Almoravids spoke Berber, Arabic remained the official language.
After the confrontation with Ibn Tashfin, Abu Bakr b. 'Umar returned to the desert, where he led the southern wing of the Almoravids in the jihad against the Sudanis. The base for his operations seems to have been the town of Azukki (Azugi, Arkar.) It is first mentioned as the fortress in Jabal Lamtuna (Adrar), where Yahya b. 'Umar was besieged and killed by the Juddala. Azukki, according to al-Bakri, was built by Yannu b. 'Umar, the brother of Yahya and Abu Bakr. Al-Idrisi mentions Azukki as an important Saharan town on the route from Sijilmasa to the Sudan, and adds that this was its Berber name, whereas Sudanis called it Kukadam (written as Quqadam).
L'historien El Bekri, dans sa Description de l'Afrique septentrionale, parle de l'ancienne fortresse d'Azougui, située dans une grande palmeraie de l'Adrar mauritanien, comme ayant été la véritable capital des sultans almoravides, avant leur épopée maroco-espagnole. Elle ne dut connaître qu'une splendeur éphémère, car depuis la fin du XIIe siècle son nom disparaît des chroniques.
Its present capital is Āṭār, though in the mediaeval period its principal towns were Azuqqi (Azougui), which, for a while, was the "capital" of the southern wing of the Almoravid movement, (...)
Au milieu du Ve siecle H/XIe siecle ap. J.C., l'écrivain andalou al-Bakri fait état de l'existence à «Arki» d'une «forteresse...au milieu de 20 000 palmiers...édifiée par Yannu Ibn 'Umar al-Ḥāğ, frère de Yaḥya Ibn 'Umar... ». Cette brève mention est vraisemblablement a l'origine du qualificatif d'«almoravide» qu'en l'absence de toute investigation proprement archéologique, les historiens modernes ont généralement attribué aux ruines apparentes du tell archéologique d'Azūgi; nous y reviendrons. Au siecle suivant, al-Idrisi (1154) localise la «première des stations du Sahara...au pays des Massūfa et des Lamṭa» ; étape sur un itinéraire transsaharien joignant Siğilmāsa a Silla, Takrūr ou Gāna, Azūki, ou Kukdam en «langue gināwiyya des Sudan», abrite une population prospère. Pour brève et à nos yeux trop imprécise qu'elle soit, l'évocation d'al-Idrisi est néanmoins la plus étoffée de celles qui nous sont parvenues des auteurs «médiévaux» de langue arabe. Aucun écrivain contemporain d'al-Idrisi, ou postérieur, qu'il s'agisse d'al-Zuhri (ap. 1133), d'Ibn Sa'id et surtout d'Ibn Haldun—qui n'en prononce même pas le nom dans son récit pourtant complet de l'histoire du mouvement almoravide—ne nous fournit en effet d'élément nouveau sur Azūgi. À la fin du XVe siècle, au moment où apparaissent les navigateurs portugais sur les côtes sahariennes, al-Qalqašandi et al-Himyari ne mentionnent plus «Azūqi» ou «Azīfi» que comme un toponyme parmi d'autres au Bilād al-Sudān... Les sources écrites arabes des XIe-XVe siècles ne livrent donc sur Azūgi que de brèves notices, infiniment moins détaillées et prolixes que celles dont font l'objet, pour la même période et chez ces mêmes auteurs, certaines grandes cités toutes proches, telles Awdagust, Gāna, Kawkaw, Niani, Walāta, etc... Faut-il voir dans cette discrétion un témoignage «a silentio» sur l'affaiblissement matériel d'une agglomération—une «ville» au sens où l'entendent habituellement les auteurs cités?—dont al-Idrisi affirme effectivement qu'elle n'est point une grande ville»?
Au milieu du Ve siecle H/XIe siecle ap. J.C., l'écrivain andalou al-Bakri fait état de l'existence à «Arki» d'une «forteresse...au milieu de 20 000 palmiers...édifiée par Yannu Ibn 'Umar al-Ḥāğ, frère de Yaḥya Ibn 'Umar... ». Cette brève mention est vraisemblablement a l'origine du qualificatif d'«almoravide» qu'en l'absence de toute investigation proprement archéologique, les historiens modernes ont généralement attribué aux ruines apparentes du tell archéologique d'Azūgi; nous y reviendrons. Au siecle suivant, al-Idrisi (1154) localise la «première des stations du Sahara...au pays des Massūfa et des Lamṭa» ; étape sur un itinéraire transsaharien joignant Siğilmāsa a Silla, Takrūr ou Gāna, Azūki, ou Kukdam en «langue gināwiyya des Sudan», abrite une population prospère. Pour brève et à nos yeux trop imprécise qu'elle soit, l'évocation d'al-Idrisi est néanmoins la plus étoffée de celles qui nous sont parvenues des auteurs «médiévaux» de langue arabe. Aucun écrivain contemporain d'al-Idrisi, ou postérieur, qu'il s'agisse d'al-Zuhri (ap. 1133), d'Ibn Sa'id et surtout d'Ibn Haldun—qui n'en prononce même pas le nom dans son récit pourtant complet de l'histoire du mouvement almoravide—ne nous fournit en effet d'élément nouveau sur Azūgi. À la fin du XVe siècle, au moment où apparaissent les navigateurs portugais sur les côtes sahariennes, al-Qalqašandi et al-Himyari ne mentionnent plus «Azūqi» ou «Azīfi» que comme un toponyme parmi d'autres au Bilād al-Sudān... Les sources écrites arabes des XIe-XVe siècles ne livrent donc sur Azūgi que de brèves notices, infiniment moins détaillées et prolixes que celles dont font l'objet, pour la même période et chez ces mêmes auteurs, certaines grandes cités toutes proches, telles Awdagust, Gāna, Kawkaw, Niani, Walāta, etc... Faut-il voir dans cette discrétion un témoignage «a silentio» sur l'affaiblissement matériel d'une agglomération—une «ville» au sens où l'entendent habituellement les auteurs cités?—dont al-Idrisi affirme effectivement qu'elle n'est point une grande ville»?
Il est souhaitable que les fouilles prévues à Azougui, première « capitale » fondée par les Almoravides (avant Marrakech) puissent être prochainement réalisées.
Au milieu du Ve siecle H/XIe siecle ap. J.C., l'écrivain andalou al-Bakri fait état de l'existence à «Arki» d'une «forteresse...au milieu de 20 000 palmiers...édifiée par Yannu Ibn 'Umar al-Ḥāğ, frère de Yaḥya Ibn 'Umar... ». Cette brève mention est vraisemblablement a l'origine du qualificatif d'«almoravide» qu'en l'absence de toute investigation proprement archéologique, les historiens modernes ont généralement attribué aux ruines apparentes du tell archéologique d'Azūgi; nous y reviendrons. Au siecle suivant, al-Idrisi (1154) localise la «première des stations du Sahara...au pays des Massūfa et des Lamṭa» ; étape sur un itinéraire transsaharien joignant Siğilmāsa a Silla, Takrūr ou Gāna, Azūki, ou Kukdam en «langue gināwiyya des Sudan», abrite une population prospère. Pour brève et à nos yeux trop imprécise qu'elle soit, l'évocation d'al-Idrisi est néanmoins la plus étoffée de celles qui nous sont parvenues des auteurs «médiévaux» de langue arabe. Aucun écrivain contemporain d'al-Idrisi, ou postérieur, qu'il s'agisse d'al-Zuhri (ap. 1133), d'Ibn Sa'id et surtout d'Ibn Haldun—qui n'en prononce même pas le nom dans son récit pourtant complet de l'histoire du mouvement almoravide—ne nous fournit en effet d'élément nouveau sur Azūgi. À la fin du XVe siècle, au moment où apparaissent les navigateurs portugais sur les côtes sahariennes, al-Qalqašandi et al-Himyari ne mentionnent plus «Azūqi» ou «Azīfi» que comme un toponyme parmi d'autres au Bilād al-Sudān... Les sources écrites arabes des XIe-XVe siècles ne livrent donc sur Azūgi que de brèves notices, infiniment moins détaillées et prolixes que celles dont font l'objet, pour la même période et chez ces mêmes auteurs, certaines grandes cités toutes proches, telles Awdagust, Gāna, Kawkaw, Niani, Walāta, etc... Faut-il voir dans cette discrétion un témoignage «a silentio» sur l'affaiblissement matériel d'une agglomération—une «ville» au sens où l'entendent habituellement les auteurs cités?—dont al-Idrisi affirme effectivement qu'elle n'est point une grande ville»?