"Mutinous soldiers return to barracks, government promises to pay up", Associated Press, 28 February 1992. Une riche carrière internationale
1973–1978 Bureau régional de l’UNESCO BREDA (Dakar) ;
1978–1979 : Directeur des Affaires sociales et culturelles de l’OCAM (Bangui / Centrafrique) ;
1996–2001 (Francophonie et OIF) : représentant permanent du Chef de l’Etat, envoyé spécial (Comores)
2002 : envoyé spécial de l’Union Africaine puis de la Commission de l U A (Madagascar, Centrafrique, Tchad) ;
2003–2005 : représentant spécial de la Commission de l’Union Africaine en Cote d’Ivoire chef du bureau de liaison de l’UA en Côte d’Ivoire, représentant de l ’UA au comité de suivi des accords de Marcoussis.
Une carrière politique mitigée Le Pr André Salifou a présidé la Conférence Nationale Souveraine puis le Haut Conseil de la République de 1991 à 1993 dans un contexte d’instabilité sociopolitique. Puis, il a siégé, à l’Assemblée Nationale au titre de son parti politique. Objectivement, on ne peut pas dire que l’universitaire et homme politique nigérien a connu un grand succès auprès des masses populaires. Il n’a pas échappé au sort réservé à d’autres universitaires africains qui se sont lancés dans la politique. En effet, en Afrique francophone, en dehors du Président malien le Pr Alpha Omar Konaré (Archéologue de son Etat) qui a utilisé un réseau d’associations pour créer son parti politique l’ADEMA, beaucoup d’universitaires qui ont essayé d’accéder au pouvoir par le biais d’un parti politique, n’ont pas pu accéder à la fonction suprême de Chef d’Etat. C’est le cas des professeur J. Ki-Zerbo (Burkina Faso), Cheikh Anta Diop (Sénégal) pour ne citer que ces deux exemples. Le Pr André Salifou (comme d’autres universitaires nigériens d’ailleurs) a connu cette amère expérience.