Analysis of information sources in references of the Wikipedia article "Collective Against Islamophobia in France" in English language version.
[...] cette association dont le fer de lance historique est la défense des Français musulmans face à des actes jugés islamophobes – qu'elle recense –[...]
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: CS1 maint: multiple names: authors list (link)One of the most complete sources on Islamophobic incidents in France is compiled by the Collectif Contre l'Islamophobie en France
La notion d'islamophobie s'est diffusée dans l'espace public français depuis plusieurs années, mais sa définition demeure objet de débats. [...] Si le mot islamophobie se diffuse à partir de 1997, il devient incontournable après le 11 septembre 2001. Les institutions européennes financent des rapports et organisent des rencontres pour analyser et combattre l'islamophobie en Europe, différentes enquêtes sont menées par des associations, des ONG ou des fondations, et le terme est utilisé dans des discours à l'ONU, lui conférant une légitimité et une diffusion internationales.
Vincent Geisser, chargé de recherches au CNRS (Institut de Recherches et d'Études sur le Monde Arabe et Musulman, Aix-en-Provence), en publiant à l'automne 2003 La nouvelle islamophobie, n'est certainement pas étranger à la promotion de ce néologisme. La thèse centrale de cet essai repose sur un postulat : il y a en France, et notamment depuis les attentats du 11 septembre 2001, une phobie de l'islam en tant que religion et civilisation et, par delà, un rejet de ceux qui sont supposés en faire partie.
The Collective against Islamophobia in France, one of the groups involved, has, for example, been accused of having links with the Muslim Brotherhood, an organization that is classed as Islamist in Western countries.
Gérald Darmanin, inside minister, stated on Monday he would suggest a ban on a number of organisations deemed "separatist" for searching to bypass the secular establishments of the French republic, together with the Collective towards Islamophobia in France (CCIF), and a humanitarian support group known as BarakaCity. [...] He stated 51 organisations could be inspected by the state this week.
...the CCIF, one of the organizers, is sometimes claimed to have connections to the Muslim Brotherhood (the CCIF describes itself as a non-religious organization, explicitly opposes radicalization, and calls in its 2019 report for better training on the meaning of secularism).
Des « associations ennemies de la République ». Les mots sont de Gérald Darmanin et ciblent notamment le Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF). A la suite de l'assassinat de Samuel Paty, professeur d'histoire-géographie à Conflans-Sainte-Honorine, le ministre de l'intérieur a annoncé qu'il allait demander la dissolution de cette association. Autant le dire tout de suite, à la lecture des archives du Monde, les raisons d'une telle requête n'apparaissent pas évidentes. Dans le quotidien, le collectif est le plus souvent présenté comme une association de lutte contre le racisme anti-musulman, jamais comme un « propagateur de l'islamisme ». [...] Et loin d'être accusé de propager l'idéologie islamiste, le Collectif est décrit, le 1er octobre 2005, comme « une association qui a pour but de lutter contre les discriminations envers les musulmans ».
Sans surprise, le gouvernement est allé jusqu'au bout de la démarche entamée mi-octobre, quand Gérald Darmanin avait qualifié le CCIF d'« ennemi de la République ». Le ministre ajoutait même que l'association était « manifestement impliquée » dans l'assassinat de Samuel Paty. L'enquête judiciaire n'a pas retenu cette hypothèse.
Vincent Geisser, chargé de recherches au CNRS (Institut de Recherches et d'Études sur le Monde Arabe et Musulman, Aix-en-Provence), en publiant à l'automne 2003 La nouvelle islamophobie, n'est certainement pas étranger à la promotion de ce néologisme. La thèse centrale de cet essai repose sur un postulat : il y a en France, et notamment depuis les attentats du 11 septembre 2001, une phobie de l'islam en tant que religion et civilisation et, par delà, un rejet de ceux qui sont supposés en faire partie.
La notion d'islamophobie s'est diffusée dans l'espace public français depuis plusieurs années, mais sa définition demeure objet de débats. [...] Si le mot islamophobie se diffuse à partir de 1997, il devient incontournable après le 11 septembre 2001. Les institutions européennes financent des rapports et organisent des rencontres pour analyser et combattre l'islamophobie en Europe, différentes enquêtes sont menées par des associations, des ONG ou des fondations, et le terme est utilisé dans des discours à l'ONU, lui conférant une légitimité et une diffusion internationales.
Vincent Geisser, chargé de recherches au CNRS (Institut de Recherches et d'Études sur le Monde Arabe et Musulman, Aix-en-Provence), en publiant à l'automne 2003 La nouvelle islamophobie, n'est certainement pas étranger à la promotion de ce néologisme. La thèse centrale de cet essai repose sur un postulat : il y a en France, et notamment depuis les attentats du 11 septembre 2001, une phobie de l'islam en tant que religion et civilisation et, par delà, un rejet de ceux qui sont supposés en faire partie.