Analysis of information sources in references of the Wikipedia article "Fritz Unger" in English language version.
After the death of Gustav Arens in March 1936, the painting was inherited by his eldest daughter Ann Arens Unger, who, after the annexation of Austria by Germany, suffered racial persecution by the Nazis. The Unger family fled Austria in June 1938 and first took refuge in France, before emigrating to the United States in May 1939. The Jewish family only retrieved their art from Vienna upon payment of a large ransom. Once in the United States, the family tried in vain to export their works of art from the Paris customs warehouse in which they were stored, and, in February 1942, the German authorities plundered the Ungers' property, including their art collection.
En effet, si les propriétaires pillés par les nazis ou spoliés par la France de Vichy peuvent prétendre retrouver leurs biens, il en va tout autrement lorsque le régime fautif se trouve être la République. Là réside la première particularité du cas Unger. La seconde tient à la nature de la transaction d'origine. Pas un vol, pas une vente forcée, mais un don. Un principe intangible, qui ne souffre aucune contestation, estime d'ailleurs le comité des conservateurs du Louvre. Le 28 février 1946, il rend un refus "unanime" : "Une telle décision risquerait de créer un précédent fâcheux."
Depuis, la famille a plusieurs fois réclamé un réexamen de cette décision. En vain. En mars 2004, Jacques Foucart, conservateur général au département des peintures, interrogé par Le Monde, estimait encore que le dossier était limpide et que toute remise en cause du don serait un "abus d'interprétation". Un "abus" repris à son compte par le ministère de la culture dès décembre 2008. La requête de la famille Unger est alors jugée "juridiquement fragile mais moralement indiscutable". D'autant que la famille ne réclame pas la restitution des oeuvres, mais une indemnisation.
Gustave Arens (1867-1936), Vienne (Autriche) ; par héritage, en 1936, sa fille Anna (1897-1994), mariée à Fritz Unger (1891-1954), Vienne ; don de ce dernier, Aurillac, mars 1939, au nom d'Otto Anninger [1874-1954], également de Vienne, associé d'Arens et de Fr. Unger dans leur firme industrielle Abeles et Cie, réfugié comme Unger à Paris puis à Aurillac en 1938-1939, puis parti lui aussi aux États-Unis (en 1939). Sur le don Unger, voir Claesz., R.F. 1939-11 et Trevisani (R.F. 1939-12, cf. Cat. peint. ital. 2007, p. 215, entré comme école française, XVIIIe s.). – À noter qu'Anninger a été oublié dans le répertoire des donateurs du Louvre (1989), son don ayant été placé à tort sous le nom de Fr. Unger.
Gustave Arens (1867-1936), Vienne (Autriche) ; par héritage, en 1936, sa fille Anna (1897-1994), mariée à Fritz Unger (1891-1954), Vienne ; don de ce dernier, Aurillac, mars 1939, au nom d'Otto Anninger [1874-1954], également de Vienne, associé d'Arens et de Fr. Unger dans leur firme industrielle Abeles et Cie, réfugié comme Unger à Paris puis à Aurillac en 1938-1939, puis parti lui aussi aux États-Unis (en 1939). Sur le don Unger, voir Claesz., R.F. 1939-11 et Trevisani (R.F. 1939-12, cf. Cat. peint. ital. 2007, p. 215, entré comme école française, XVIIIe s.). – À noter qu'Anninger a été oublié dans le répertoire des donateurs du Louvre (1989), son don ayant été placé à tort sous le nom de Fr. Unger.