Ainsi, à la Chambre, lors de la séance du 24 novembre 1910, le député Henri de La Porte énumérait-il une liste non exhaustive des cheminots tués ou blessés en accrochant des wagons lors des 12 mois précédents (lire en ligne).
En France, dès 1847, d'aucuns proposaient un nouveau mode de construction permettant d'y « voyager avec sécurité » (A. Vincent : Du déraillement des chemins de fer..., Journal du génie civil, des sciences et des arts, du 1er janvier 1847, p. 263 et s.En 1881, la revue Le Correspondant publiait une étude synthétique sur « Les accidents de chemins de fer » (lire en ligne). Après la catastrophe de Saint-Mandé, le journal Le Matin s'essayait à une « nomenclature des accidents sur les voies ferrées » (Le Matin du 28 juillet 1891, p. 1.)
Ainsi l'incendie, par suite de l'échauffement d'une boite d'essieu, des voitures de troisième classe situées en queue de l'express Alexandrie-Le Caire le 29 avril 1931. Les voitures de première et de deuxième classe de tête étaient équipés d'un signal d'alarme, contrairement à celles de troisième, avec lesquelles aucune intercommunication n'existait. Bilan : 46 morts et 41 blessés, dont la majorité en sautant en marche pour échapper aux flammes (voir Le Figaro du 30 avril 1931, p. 3 et du 1er mai 1931 p. 3 ainsi que Les Échos (Damas) du 5 mai 1931 p. 3).