Remarquons cependant qu'en novembre 1992, peu après le procès de Max Frérot, le « Comité de lutte des prisonniers d'Action directe » publia un texte sévère contre la « branche lyonnaise ». Intitulé « Du militarisme aux divagations réactionnaires », les auteurs y définissent les membres originels de cette branche comme « une coordination de militants communistes assurant historiquement la continuité du mouvement mao (ex-gauche Prolétarienne) ». Le texte met en cause des « errances comme le localisme réducteur, le clanisme et son chapelet de personnalisme et d'autoritarisme ». Il explique : « Pour être tout à fait clair : dès l’hiver 79-80, la structure lyonnaise, toujours plus réduite à son unité armée et à sa praxis ; ne pouvait plus se présenter comme interne à l'organisation Action directe. » Il critique ensuite « la manie militariste face à la stratégie de guerre révolutionnaire » et « la fausse solidarité avec le prolétariat immigré ». (Textes de prison 1992-1997 - http://www.action-directe.net/userimages/tdp.pdf).
Selon la police en 1989 in (en) Michael Dartnell, Action directe: ultra-left terrorism in France, 1979-1987, Paris, , 224 p. (ISBN0714645664, lire en ligne), p. 173
(en) Michael Dartnell, Action directe: ultra-left terrorism in France, 1979-1987, Paris, , 224 p. (ISBN0714645664, lire en ligne), p. 172 et 173
Julien Fragnon (docteur en science politique, Université de Lyon), Attentats politique en EuropeEncyclopédie de la culture politique contemporaine, sous la direction d'Alain Renaut, 2008, pages 323 et suivantes.
Laurent Greilsamer, « La cour d'assises de Paris a acquitté les cinq militants du GARI Le mythe du guérillero », Le Monde, (lire en ligne)
« Les deux animateurs présumés du groupe Action directe ont été inculpés et écroués », Le Monde, (lire en ligne)
« UN CONVOYEUR DE FONDS EST TUÉ PAR DES MALFAITEURS », Le Monde, (lire en ligne)
« Un policier tué à Paris après un hold-up », Le Monde, (lire en ligne)
« Des syndicats de policiers dénoncent le « laxisme » du gouvernement », Le Monde, (lire en ligne)
« Au procès de la branche lyonnaise d'Action directe L'Affiche rouge ou la double imposture », Le Monde, (lire en ligne)
Philippe Boggio, « Les policiers toulousains s'interrogent sur les liens entre les milieux anarchistes des antinucléaires et Action directe », Le Monde, (lire en ligne)
Maurice Peyrot, « Les principaux membres de la branche lyonnaise d'Action directe condamnés à 30 ans de réclusion criminelle », Le Monde, (lire en ligne)
« LE GÉNÉRAL DE GENDARMERIE GUY DELFOSSE TUÉ AU COURS D'UN HOLD-UP A LYON », Le Monde, (lire en ligne)
« Action directe revendique les meurtres de deux policiers », Le Monde, (lire en ligne)
« La Fraction armée rouge et Action directe revendiquent conjointement l'attentat de Francfort », Le Monde, (lire en ligne)
Edwy Plenel, « Le geste d'un desperado ? », Le Monde, (lire en ligne)
« Action directe en appel La cour confirme les peines contre les dirigeants mais en réduit d'autres et prononce deux relaxes », Le Monde, (lire en ligne)
« JUSTICE Devant les assises du Rhône Réclusion à perpétuité pour les chefs lyonnais d'Action directe », Le Monde, (lire en ligne)
« Devant la cour d'assises spéciale de Paris Max Frérot et son avocat se récusent mutuellement », Le Monde, (lire en ligne)
« Un ancien membre d’Action directe condamné en appel pour apologie du terrorisme », Le Monde, (lire en ligne)
« Semi-liberté pour Régis Schleicher », Le Monde, (lire en ligne)
Richard Schittly, « Le Lyonnais André Olivier, cofondateur d’Action directe, est sorti de prison après trente-huit ans de détention », quotidien, (lire en ligne, consulté le )
« La police évacue l'ordre des médecins, occupé par le comité de soutien à Action directe », Le Monde, (lire en ligne)