« Françoise Dolto relate que, "dans [s]on expérience [...], l’initiation pratique sexuelle des adolescents et des enfants par un adulte [...], en admettant même que ce partenaire ne soit pas incestueux, encore plus si cet adulte est confirmé en âge et en prestance, est toujours un traumatisme psychologique profond ". Elle défend une position sur la majorité sexuelle distincte de la loi existante et de la volonté des pédophiles, en demandant "qu’on décrète, les enfants ayant été instruits, l’âge de la responsabilité sexuelle deux ans après la puberté pour chaque citoyenne ou citoyen adolescent (règles, spermogenèse)" . Elle souhaite également que "la loi [fasse] un délit de tout acte visant au plaisir d’un individu aux dépens d’un autre qui n’est pas clairement et délibérément d’accord" »inJean Bérard, « Chapitre 6 / Majorité sexuelle et consentement des mineurs », dans La justice en procès : Les mouvements de contestation face au système pénal (1968-1983), Paris, Presses de Sciences Po, (ISBN9782724612721, lire en ligne), p. 207
Jean Bérard, « De la libération des enfants à la violence des pédophiles. La sexualité des mineurs dans les discours politiques des années 1970 », Genre, sexualité & société, no 11, (DOI10.4000/gss.3134)
"L'Aventure d'Actuel telle que je l'ai vécue" par Patrice Van Eersel, chez Albin Michel, 2017 [3]
Jean-Paul Salles, La Ligue communiste révolutionnaire (1968-1981): Instrument du Grand Soir ou lieu d'apprentissage ?, Presses universitaires de Rennes, (ISBN978-2-7535-3183-3, lire en ligne)
"De la libération des enfants à la violence des pédophiles. La sexualité des mineurs dans les discours politiques des années 1970" par Jean Bérard, dans la revue universitaireGenre, sexualité et société[1]
"Les âges du consentement. Militantisme gai et sexualité des mineurs en France et au Québec (1970-1980)", par Jean Bérard et Nicolas Sallée, dans la revue Femmes, genre, histoire 2015 [2]