(en) Mason, Charles Peter (1867), Agrippa, Herodes I, in Smith, William, Dictionary of Greek and Roman Biography and Mythology, 1, Boston: Little, Brown and Company, pp. 77–78.
Menahem pourrait s'être déclaré Messie et semble avoir suscité — et déçu — des espoirs dans la population (cf. Talmud, sanhédrin 98b: « le consolateur [Menahem] qui soulagera est parti au loin », en référence à Lamentations 1:17 (cf. K. Kohler & H. G. Friedmann, Pseudo-Messiahs, Menahem ben Juda in Jewish Encycopledia, éd. Funk & Wagnalls, New York 1901-1906). Toutefois pour certains critiques le Menahem dont il est question ici est le chef Essénien, dont Flavius Josèphe dit qu'il était l'ami d'enfance d'Hérode le Grand.
À propos des événements où Bérénice intervient personnellement en venant devant le tribunal du procurateur, pieds nus comme une suppliante, Flavius Josèphe écrit : « Tels furent les événements qui se passèrent le 16 du mois Artémisios. » Dans une note, Julien Weill précise que cela correspond au en faisant référence à Niese. cf. Guerre des Juifs, II, XV, 2, note no 184.
« Le langage de Josèphe dans ces divers passages prouve que c'était un personnage haut placé et qui avait subi des vicissitudes politiques; aussi l'a-t-on identifié, non sans vraisemblance, à Épaphrodite, affranchi et secrétaire de Néron, qui aida son maître à se tuer, et fut plus tard, à raison de ce fait, banni puis mis à mort par Domitien en 96 (Suétone, Domitien, 14). »Théodore Reinach, note no 2 de la traduction du Contre Apion par René Harmand.