« Belkiri Ali, Instituteur en retraite, ancien élève de l’école des langues orientales vivantes, diplômé des Facultés de Lettres et de Droit de Paris, secrétaire général du territoire algérien de "Combat" d’Outre-Mer, président du Comité de défenses des intérêts des quartiers Rovigo-Mantpensier-Cité Bisch, vice-président de la section locale de la France Combattante Rovigo-Montpensier. », Alger républicain , 28 juillet 1945, (lire en ligne)
« - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
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« En contrepartie, Houphouët accepte d'être encadré par d'omniprésents conseillers français, avant même d'accéder aux plus hautes responsabilités dans son pays. Parmi les principaux, citons Guy Nairay, inamovible directeur de cabinet ; Alain Belkiri, au cœur de l'exécutif ivoirien pendant trois décennies ; les indéboulonnables ambassadeurs de France Jacques Raphaël-Leygues de 1963 à 1979, puis Michel Dupuch presque jusqu'à la mort d'Houphouêt ; auxquels il faut ajouter les inévitables agents du SDECE (Service de documentation extérieure et de contre-espionnage). », Raphaël Granvaud, David Mauger, Un pompier pyromane L’ingérence française en Côte d’Ivoire d’Houphouët-Boigny à Ouattara, Agone, 2018, p.8 (lire en ligne)
« À Abidjan, le président Houphouët-Boigny a régné pendant trente-trois ans en s'appuyant sur un entourage franco-africain. Parmi ses plus proches collaborateurs, le Guadeloupéen Guy Nairay a été administrateur colonial au Sénégal (1942-1946) puis en Mauritanie, avant de devenir en 1949 commandant de cercle à Gagnoa, la grande ville du sud-ouest ivoirien, où il est resté en fonctions jusqu'en 1954. Deux ans plus tard, il entre comme chef de cabinet dans les services d'Houphouët-Boigny, alors ministre délégué à la présidence du Conseil dans le cabinet de Guy Mollet. A l'indépendance de la Côte d'Ivoire, il est promu directeur de cabinet du nouveau président, qui le maintiendra à ce poste clé jusqu'à sa mort, en décembre 1993. Pendant ce si long règne, un autre haut fonctionnaire français, le préfet Alain Belkiri, aura été l'inamovible secrétaire général du gouvernement ivoirien. Mors que le « gouverneur » Guy Nairay - comme il était appelé dans les médias d'État - épluchait les dossiers politiques et s'occupait de la gestion des hommes avec le soin d'un arboriculteur dans sa pépinière, Alain Belkiri coordonnait l'administration et s'occupait de l'intendance. L'une comme l'autre étaient truffées de conseillers français, certains envoyés par la coopération française, d'autres sous contrat local, émargeant au budget ivoirien. A des degrés divers, leur loyauté était partagée entre la France et leur pays d'accueil, une seconde patrie pour beaucoup d'entre eux. Parlant de Nairay et de Belkiri, Félix Houphouët-Boigny confiait à Jacques Foccart : « Ces Français me sont utiles. Si j'avais un directeur de cabinet et un secrétaire général ivoiriens, je serais colonisé par les Baoulés ou par d'autres 2», sa propre ethnie », Stephen Smith, Antoine Glaser, Comment la France a perdu l'Afrique, Calmann-Lévy, 2005,
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