La journaliste Mariette Besnard et le romancier Didier Daeninckx ayant dénoncé, dans un dossier envoyé à Georges Marchais et à la grande presse, quelques membres ou proches du PCF qu’ils accusaient d’« accointances » avec l’extrême droite (cf. « Quand Daeninckx alerte Marchais du complot », Globe Hebdo, 30 juin–6 juillet 1993, p. 22), Le Canard enchaîné (en date du 23 juin 1993) prétend révéler l’existence de liens unissant les communistes et les nationalistes, notamment à travers la collaboration à certains journaux comme L’Idiot international et Le Choc du mois. François Bonnet, dans Libération, pointe alors du doigt les « compagnons de route de la galaxie nationale-bolchevik », considère que « le communisme est vraiment pourri puisqu’il n’hésite pas à s’allier au fascisme » et en vient à affirmer qu’« extrême gauche et extrême droite, c’est pareil ». Ces accusations sont ensuite relayées par deux journalistes du Monde, Edwy Plenel et Olivier Biffaud : « À l’abri de la réputation d’écrivain maudit qu’il s’est plu à construire, Jean-Edern Hallier fut donc bien l’alibi principal et l’acteur premier de ce théâtre d’ombres où se croisent, depuis plusieurs années, apprentis sorciers communistes et théoriciens néo-fascistes d’une “troisième voie” entre communisme et capitalisme. Toute la collection de l’Idiot international en témoigne. » (« “La tentation national-communiste”, “L’Idiot”, laboratoire rouge-brun », Le Monde, 1er juillet 1993). Pour un témoignage du principal mis en cause, cf. Alain de Benoist, « Sur Jean-Edern Hallier et “L’Idiot international” » [PDF].
alainsoral.com
Il a notamment écrit : « En France, tous les communautarismes montants : gay, islamique… se créent et se renforcent par imitation, hostilité et opposition au communautarisme judéo-sioniste, dont le statut privilégié constitue la jurisprudence communautaire sur laquelle s’appuient leurs revendications face à la République »in : « Alain Soral attaque les communautarismes à l’œuvre contre la République », entretien avec « Génération République », .
« Du communisme au nationalisme : itinéraire d’un intellectuel français », art. cit. : « Je terminerai cette allocution en vous parlant d’avenir, en vous annonçant notamment la création de l’association Égalité et Réconciliation dont je prends la présidence. Association “nationaliste de gauche” prônant la réconciliation nationale, et se donnant pour but — ce but qui est le mien depuis quinze ans : créer l’union sacrée de la gauche patriote et de la droite antifinancière, afin d’atteindre le pourcentage électoral qui permettra au peuple de France de reprendre le pouvoir par les urnes et le contrôle de son destin. ».
Mickaël Studnicki, « Émergence des hérauts du masculinisme à la télévision. Soral, Zemmour et le discours contre la « féminisation de la société » (2000-2020) », Le Temps des médias, vol. 36, no 1, , p. 156-171 (ISSN1764-2507, DOI10.3917/tdm.036.0156, lire en ligne, consulté le ).
Mickaël Studnicki, « Émergence des hérauts du masculinisme à la télévision. Soral, Zemmour et le discours contre la « féminisation de la société » (2000-2020) », Le Temps des médias, vol. 36, no 1, , p. 156-171 (ISSN1764-2507, DOI10.3917/tdm.036.0156, lire en ligne, consulté le ).
Dominique Albertini et David Doucet, La Fachosphère : Comment l'extrême droite remporte la bataille du net, Flammarion, , 318 p. (ISBN9782081354913, lire en ligne), p. 141.
« Les gens un peu instruits savent que le marxisme, loin de se réduire à l’expérience soviétique, est d’abord un outil d’analyse. Un outil d’analyse qui conçoit la réalité comme une totalité historique en cours, et dont les performances sont bien supérieures à ce que peut produire l’idéalisme, qu’il soit ontologiste ou subjectif. Le marxisme, dit aussi matérialisme historique et dialectique, donne à quiconque s’intéresse à la complexité du réel, une telle leçon de virilité intellectuelle, qu’il est difficile après de se contenter des visions passéistes d’un Maurras, nostalgiques d’un Heidegger, naïves d’un Marcuse, et même du mono-déterminisme plutôt sympathique d’un René Girard, qui gagnerait beaucoup à lire Henri Wallon ! », in« Alain Soral, l’intellectuel de gauche qui dérange la gauche », Éléments, no 113, été 2004.
Dans une mise au point à L’Humanité en 2007 (« Aux antipodes de ma pensée », 30 mars 2007), Michel Clouscard, s’il lui reconnaît du « talent », refuse cependant qu’on associe son nom à celui d’Alain Soral, eu égard aux « menées prolepénistes » de Soral.
Mickaël Studnicki, « Émergence des hérauts du masculinisme à la télévision. Soral, Zemmour et le discours contre la « féminisation de la société » (2000-2020) », Le Temps des médias, vol. 36, no 1, , p. 156-171 (ISSN1764-2507, DOI10.3917/tdm.036.0156, lire en ligne, consulté le ).
Sylvia Revello, « La «fachosphère» se déchaîne sur YouTube », Le Temps, (lire en ligne, consulté le ).
« La condamnation d’Alain Soral à de la prison ferme pour propos homophobes est confirmée par le Tribunal fédéral », Le Temps, (lire en ligne, consulté le ).
lexpress.fr
Denis Tugdual, « Alain Soral, ennemi public no 2 », L’Express, no 3263, , p. 50-54 (ISSN0014-5270, lire en ligne, consulté le ).
Évelyne Pieiller, « Alain Soral tisse sa Toile : Les Embrouilles idéologiques de l’extrême droite », Le Monde diplomatique, no octobre 2013, , p. 21 (lire en ligne, consulté le ).