Lire Arnaud Robert sur Suite Africaine : « [...] Louis Sclavis tient sa clarinette ou son sax soprano comme un sceptre envoûté. Le son vole et parcourt l'espace. Au-delà des intentions. Ses barrissements ne ressemblent pas à ceux du jazzman émancipé, ils effraient comme le rhombe dans le bois sacré. De même pour Aldo Romano et Henri Texier qui tissent une relation fébrile, tortueuse. Comme si ces musiciens et, a fortiori, ce photographe s'acharnaient en vain à rendre les bruissements africains qui bousculent leur tête. »Arnaud Robert, « Disque: Aldo Romano, Louis Sclavis, Henri Texier: Suite Africaine », sur www.letemps.ch, (consulté le ).
philharmoniedeparis.fr
pad.philharmoniedeparis.fr
« [...] C'est encore Aldo Romano qui, peu après l'avoir rencontré dans le Sud de la France, présente Michel Petrucciani à Jean-Jacques Pussiau, prélude au premier album du pianiste en trio avant une longue tournée européenne. [...] Une nouvelle rencontre importante a lieu pour Aldo Romano en la personne du jeune trompettiste Paolo Fresu. En quartette avec Furio di Castri et Franco d’Andrea, sont produits plusieurs disques importants dont l'un explore, parmi les premiers du genre, l'héritage d’Ornette Coleman (To be Ornette to be, 1989) quand un autre s'approprie le répertoire de la chanson italienne (Non Dimenticar, 1993). »Vincent Cotro, « Aldo Romano (1941-) », sur pad.philharmoniedeparis.fr, (consulté le )
rfi.fr
musique.rfi.fr
Lire Valérie Nivelon sur African Flashback : « [...] Cette fois, ce n'est pas l'idée de reprendre la route qui a dominé, mais plutôt celle de clore le triptyque, sans se répéter. Et c'est encore Guy Le Querrec qui a trouvé le motif : ses trente ans de reportages photographiques en Afrique. Le photographe a sorti ses cartons de rouleaux et ses planches contacts, pour se plonger dans son Afrique en noir et blanc. Il a retenu et proposé quatre images à chacun des musiciens, sources d'inspirations pour autant de compositions. »Valérie Nivelon, « Henri Texier, Aldo Romano et Louis Sclavis », sur musique.rfi.fr, (consulté le ).
Lire Michel Contat sur Aldo Romano : « ... Lui qui a quitté l'école à 14 ans est sans doute, de tous les jazzmen de sa génération, celui qui a le plus lu. Sa culture littéraire, sa curiosité pour les expériences spirituelles, son intérêt pour la philosophie, la psychanalyse, la politique, ses engagements de musicien socialement conscient et politiquement peu correct, c'est-à-dire réfractaire aux partis, son intransigeance esthétique et la variété de ses goûts et son humour lui ont donné dans le milieu musical une figure de patriarche de la juvénilité. » Michel Contat, « Le free de la passion. Cœur battant tous azimuts, le king de la batterie pose les baguettes pour donner de la voix. », sur www.telerama.fr, (consulté le ).