Lugné-Poe, le metteur en scène, raconte ainsi dans des mémoires la création de pièce "Âmes solitaires fut le troisième spectacle en 1893. Le traducteur Alexandre Cohen était suspect d'anarchie, et les événements s'étaient précipités. Alexandre Cohen, hollandais, déjà pas très en odeur nationale chez lui (il avait traduit Multatuli), fut expulsé le matin même de la répétition générale d'Âmes solitaires, et notre pièce aussitôt interdite par la police. Pour la première fois de ma vie, je dus me débrouiller dans les bureaux de la Préfecture pour obtenir l'autorisation de jouer au moins en générale. La première fut ratée à Paris, mais combien mouvementée à Bruxelles où elle eut lieu le lendemain". in : Lugné Poe La Parade. Acrobaties, souvenirs et impressions de théâtre (1894-1902) p. 65 lire en ligne sur Gallica
"Ces contes sont écrits en français.. Le premier Cricri, petite paysanne, dédié au vieil ami Félix Fénéon, le deuxième, intitulé Jojo, petit franco-boche, l’est à une certaine Marie Godefroy, le dernier, enfin, Roudoudou, petit citadin, l'est à Léon Treich (1889-1974). Dans ces trois textes, on retrouve quelques caractéristiques de l’esprit de Cohen : une prédilection pour le parler populaire et l’argot, un amour bien peu marqué pour l’Allemagne, une tendresse réelle pour les enfants". in [lire en ligne]
retronews.fr
Octave Mirbeau À travers la peur l’Écho de Paris 26 décembre 1893 p.1 [lire en ligne]