Alexis Le Veneur de Tillières (French Wikipedia)

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  • « La ville de Namur est abandonnée à Valence ; mais les châteaux tiennent encore. Six mille Autrichiens s'y sont réfugiés sous le commandement de Moitelle. L'artillerie française n'est arrivée qu'à travers des obstacles sans nombre; mais déjà deux forts sont enlevés, et un troisième va l'être par un de ces coups d'audace qui déconcertent la prévoyance de nos ennemis. Le fort Villot est le principal bastion de cette forteresse. La mine est prête ; et ce fort est désigné par Moitelle, comme le tombeau des assiégeants. Le général Leveneur prend avec lui douze cents grenadiers. La nuit les couvre de son ombre ; ils arrivent en silence aux premières palissades et les franchissent. Les secondes sont plus élevées : Leveneur se fait jeter par-dessus ; un de ses officiers l'imite ; et soixante grenadiers suivent le chemin qu'ils ont frayé. Les sentinelles sont égorgées ; Leveneur s'élance au commandant autrichien. « Mène-moi à tes mines, » lui dit-il d'une voix terrible, en lui portant son épée sur la poitrine ; l'Autrichien balance, Leveneur le presse, l'épouvante, l'entraîne, saisit les mèches, les éteint ; le fort Villot est enlevé, et, deux jours après, Moitelle et sa garnison, déposant les armes aux pieds de Valence, lui rendent une place, dont le siège avait déjà illustré les étendards de Louis XIV. » Jean Pons Guillaume Viennet, Histoire des guerres de la Révolution, Ambroise Dupont & Cie, Paris, 1831, p. 91-92
  • « Le Veneur, qui, en l'absence de Custine, commandait dans le Nord, charge Hoche de parcourir le pays. Hoche le visite en trois jours (…). Un jour, qu'après des reconnaissances périlleuses, il revenait au camp, il voit cinquante gendarmes arrêter le général Le Veneur, par l'ordre d'un représentant. Il n'est pas maître de retenir son indignation : « Est-ce Pitt et de Cobourg, qui gouvernent la France ? » s'écrit-il. Ce propos le fait dénoncer et traduire devant le tribunal révolutionnaire. Il est acquitté (…). » Louis François L'Héritier, Les fastes de la gloire, Tome V, Raymond, Paris, 1822, p. 309-310