En réalité, selon Jean-Claude Golvin, le contour de la plupart des amphithéâtres ne dessine pas une ellipse parfaite, mais une forme pseudo-ellipsoïdale composée d’une succession d’arcs de cercles raccordés. Cette disposition est due à l’obligation d’avoir une cavea (et donc des gradins) de largeur identique quel que soit le point de l’amphithéâtre où l’on se trouve. Les dimensions observées de plusieurs amphithéâtres de l’Empire romain semblent confirmer cette théorie. L’amphithéâtre de Tours, étudié dans son état d’origine du Ier siècle et bien que probablement dépourvu de gradins, paraît obéir à cette règle (Bernard Parzysz, « Des ellipses … sans ellipses : les amphithéâtres romains. »).
Bernard Parzysz, « Des ellipses … sans ellipses : les amphithéâtres romains. », APMEP, no 479, , p. 777 (lire en ligne, consulté le ).
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Général de Courtigis, « Notes sur les anciennes constructions romaines de Tours », Mémoire de la Société archéologique de Touraine, t. V, , p. 28 (lire en ligne).
Comte de Galembert, secrétaire de la Commission, « Rapport de la commission chargée d’examiner les substructions présumées appartenir à l’ancien amphithéâtre de Tours », Mémoire de la Société archéologique de Touraine, t. V, , p. 253-254 (lire en ligne).
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revues.org
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Annie Arnaud-Portelli, « Carthage, le fonctionnement d’une métropole régionale à l’époque romaine », Cahiers de la Méditerranée, partie 13, (lire en ligne).
Dans le secteur sauvegardé de Tours de « niveau A », où se trouvent les vestiges du l'amphithéâtre, tous les travaux affectant le bâti (démolition, construction, aménagement), autres que ceux touchant les toitures et le ravalement d'immeubles récents et quelle qu'en soit l'importance, doivent faire l'objet d'une demande préalable auprès du préfet de région pour « instructions et prescriptions archéologiques éventuelles » ([Plan de sauvegarde et de mise en valeur du secteur sauvegardé de la ville de Tours, zones archéologiques][PDF]).