Brigitte Le Guen (dir.), Marie-Cécilia d'Ercole et Julien Zurbach, Naissance de la Grèce : De Minos à Solon. 3200 à 510 avant notre ère, Paris, Belin, coll. « Mondes anciens », , 686 p. (ISBN978-2-7011-6492-2, BNF45718838), chap. 3 (« Le monde mycénien »), p. 154.
Des Crétois, pour qui les rats étaient des animaux sacrés, partirent fonder une ville en Asie mineure. Apollon leur avait prédit dans un oracle qu’il leur faudrait fonder la cité à l’endroit où ils seraient attaqués par des ennemis venus de l’intérieur, surgis du sol. Comme par hasard, la nuit où le prince crétois établit son campement, des hordes de rats dévorèrent les cordes des arcs, les courroies des boucliers, les liens qui tenaient les piquets des tentes, enfin, tout ce qu’un rat peut grignoter. Les Crétois comprirent qu’ils étaient arrivés et fondèrent la ville de Sminthion, dressant un temple à l’Apollon Smintheus où ils installèrent, bien entendu, deux ou trois souris blanches pour se protéger de la peste. (France culture, Série « Nous serons comme des Dieux », , Nos amis les bêtes : Apollon, dieu des rats https://www.franceculture.fr/emissions/nous-serons-comme-des-dieux/nos-amis-les-rats-apollon-dieu-des-rats)
Apollodore (trad. Jean-Claude Carrière et Bertrand Massonie), Bibliothèque, Collection de l'Institut des Sciences et Techniques de l'Antiquité, (lire en ligne), « I », p. 30.
Claire-Françoise de Roguin, « Apollon Lykeios dans la tragédie : dieu protecteur, dieu tueur, dieu de l'initiation », Kernos, 12 | 1999, mis en ligne le , consulté le . En ligne.
Première mention dans l’L'Éthiopide, citée par Gantz, p. 625. L’Énéide est la première à indiquer explicitement que Pâris tire la flèche meurtrière, qui est guidée par Apollon (VI, 56-58) ; repris ensuite par Ovide, Métamorphoses [détail des éditions] [lire en ligne], XII, 598-606. Cf. Gantz, p. 625.