Les navires que l'Italie doit livrer en vertu du traité de paix, lorsque la livraison est imminente, sont identifiés par un code alphanumérique. Les navires destinés à l'Union soviétique étaient marqués par deux chiffres décimaux précédés de la lettre "Z" : Cesare Z11, Artigliere Z 12, Marea Z 13, Nichelio Z 14, Duca d'Aosta Z15, Animoso Z16, Fortunale Z17, Colombo Z18, Ardimentoso Z19, Fuciliere Z20 ; les navires livrés à la France étaient marqués par la lettre initiale du nom suivie d'un numéro : Eritrea E1, Oriani O3, Regolo R4, Scipione Africano S7 ; pour les navires livrés à la Yougoslavie et à la Grèce, l'abréviation numérique était précédée des lettres "Y" et "G" respectivement : l'Eugenio di Savoia, sur le point d'être livré à la Grèce, portait l'abréviation G2. Les États-Unis et la Grande-Bretagne renoncent entièrement à l'aliquote de navires de guerre qui leur est attribuée, mais exigent leur démolition (Erminio Bagnasco, La Marina Italiana. Quarant'anni in 250 immagini (1946-1987) dans le supplément "Rivista Marittima", 1988, (OCLC875843734).