Temple d'Hibis dédié à Amon d'Hibis, une forme locale d'Amon d'Ouaset (Thèbes) : porte intérieure de Darius Ier, 27e dyn., puis portique du kiosque des Nectanébo, Oasis de Kharga. 27e-30e dyn.. C'est le seul grand temple perse d'Égypte. Sources : François Tonic, Temple d'Hibis dans l'Oasis de Kharga.
« Sur le pectoral de ce haut personnage de la cour du roi Amasis, ce roi est représenté entre deux déesses attachées à l’exercice du pouvoir : Maât, déesse de la justice et de l’ordre social, et Neith, déesse guerrière de Saïs et patronne de la dynastie. »: notice du musée.
Metropolitan Museum of Art : Notice du musée. Traduction partielle : « Cette figure féminine sensuelle nue a le cartouche de Néchao II sur ses bras. [...] Les cartouches du roi sont normalement un signe d'affiliation pour des courtisans masculins ; il est étrange de les voir sur une figure féminine nue, alors qu'elle portait apparemment aussi l'uraeus. Bien que les figurines féminines nues aient été pendant un certain temps comprises comme des demandes de naissance et de renaissance [...], de nouveaux indices ont élargi notre compréhension, reliant les exemples trouvés dans les temples à l'efficacité des rituels et des cures magiques et indiquant leur probable identification avec des déesses. Cette magnifique figure pourrait être mieux comprise en relation avec le rôle important de la divine adoratrice d'Amon à Thèbes. À l'époque saïte, elle était la fille d'un roi établi en tant qu'épouse du dieu, et chargée de stimuler ses pouvoirs générateurs pour le bien de tous. »
Metropolitan Museum of Art : notice du musée. Contrairement aux stèles de la Troisième Période intermédiaire, les couleurs douces et des formes standardisées sont privilégiées à cette époque. Ici, le serviteur du temple d'Amon Irtihareru, héritier de la fonction par son père, adore Osiris sur le côté droit et Atoum sur le côté gauche.
Jean-Claude Golvin, Olivier Jaubert, El Sayed Hegazy, Daniel Lefur et Marc Gabolde, « Essai d'explication des murs « à assises courbes », à propos de l'étude de l'enceinte du grand temple d'Amon-Rê à Karnak », Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, nos 134-4, , p. 905-946 (lire en ligne, consulté le ).
Extrait de l'article « Philæ » sur Encyclopaedia Universalis en ligne : « au-dessus des murs d'entrecolonnement, les colonnes dressent leurs chapiteaux, aux thèmes floraux très variés, que surmontent les têtes hathoriques coiffées d'une sorte de naos : la protection de la déesse de l'amour convenait particulièrement à ce sanctuaire. »