F. Josèphe, Autobiographie, 11, cité par André Paul, Les mouvements baptistes, § Flavius Josèphe et Jean le Baptiste, in Clio, mai 2005, article en ligne
Ce buste sans inscription date du premier siècle et Robert Eisler(en), anthropologue et philologuepolymathe (1882 - 1949), supposa en 1925 qu'il représentait Flavius Josèphe : il se fondait principalement sur des stéréotypes physiques et sur l'idée que Josèphe (selon Eusèbe) était très populaire à Rome, au point qu'une statue lui aurait été consacrée. Cette argumentation étant insuffisante, la théorie d'Eisler est aujourd'hui considérée comme très spéculative. Voir P. Plagnieux, Les Sculptures romanes Dossiers d'Archéologie, (janvier 2001), p. 15 ; Magen Broshi, Bread, Wine, Walls and Scrolls. Le buste sur la base de données culturelle du Danemark.
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Katell Berthelot, Individu, récit, histoire, Presses universitaires de Provence, (lire en ligne), « Les liens étroits entre historiographie et récit de soi dans l'œuvre de Flavius Josèphe », p. 37-51
« Le langage de Josèphe dans ces divers passages prouve que c'était un personnage haut placé et qui avait subi des vicissitudes politiques; aussi l'a-t-on identifié, non sans vraisemblance, à Épaphrodite, affranchi et secrétaire de Néron, qui aida son maître à se tuer, et fut plus tard, à raison de ce fait, banni puis mis à mort par Domitien en 96 (Suétone, Domitien, 14). »Théodore Reinach, note no 2 de la traduction du Contre Apion par René Harmand.
Ce buste sans inscription date du premier siècle et Robert Eisler(en), anthropologue et philologuepolymathe (1882 - 1949), supposa en 1925 qu'il représentait Flavius Josèphe : il se fondait principalement sur des stéréotypes physiques et sur l'idée que Josèphe (selon Eusèbe) était très populaire à Rome, au point qu'une statue lui aurait été consacrée. Cette argumentation étant insuffisante, la théorie d'Eisler est aujourd'hui considérée comme très spéculative. Voir P. Plagnieux, Les Sculptures romanes Dossiers d'Archéologie, (janvier 2001), p. 15 ; Magen Broshi, Bread, Wine, Walls and Scrolls. Le buste sur la base de données culturelle du Danemark.
Flavius Josèphe, Antiquités judaïques, XIV, IX, 4 : « Cependant Sextus (César)(en), gouverneur de Syrie, écrivit à Hyrcan (II) pour l'inviter à absoudre Hérode, ajoutant des menaces pour le cas où on lui désobéirait. Cette lettre de Sextus fournissait à Hyrcan un bon prétexte pour renvoyer Hérode sans qu'il fût inquiété par le Conseil car il l'aimait comme un fils. Quand Hérode se présenta au Conseil avec son escorte, il en imposa d'abord à tous, et aucun de ceux qui le décriaient avant son arrivée n'osa plus soutenir l'accusation personne ne bougea, on ne savait à quoi se résoudre. Telle était la situation, lorsqu’un certain Saméas, homme juste et par conséquent au-dessus de toute crainte, se leva et dit : « Conseillers et vous, roi, jamais je n'ai vu aucun des hommes appelés par vous en justice avoir pareille attitude, et je ne suppose pas que vous puissiez de votre côté citer un tel exemple. Quiconque arrive devant cette assemblée pour être jugé se présente humble, dans l'attitude d'un homme craintif, implorant notre pitié, la chevelure longue, revêtu de vêtements noirs. Et cet excellent Hérode, prévenu de meurtre, et cité sous ce chef d'accusation, comparait drapé dans la pourpre, la tête ornée d'une coiffure savante, entouré de soldats, afin que, si, obéissant à la loi, nous le condamnons, il puisse nous tuer et se sauver en violant le droit. Je ne fais aucun reproche à Hérode s'il met ainsi son propre intérêt au-dessus de la légalité ; c'est à vous que j'en fais, et au roi, pour lui avoir donné pareille licence. Sachez cependant que Dieu est grand, et que cet homme, que vous voulez aujourd'hui absoudre par égard pour Hyrcan, vous châtiera un jour, vous et le roi lui-même. » Sa prédiction se réalisa. Car Hérode, quand il se fut emparé de la royauté, fit mettre à mort tous les membres du Conseil, et Hyrcan lui-même ; il fit exception pour Saméas, car il l'estimait fort pour son honnêteté et pour avoir conseillé aux habitants, plus tard, lors du siège de la ville par Hérode et Sossius, de lui ouvrir les portes, assurant qu'en raison de leurs fautes, ils ne pouvaient lui échapper. Nous parlerons de ces événements en temps utile. »