Louis Figuier, Les aérostats, Paris, Jouvet & Cie, , 291 p. (lire en ligne).
Gaston Tissandier, Les Ballons dirigeables : expériences de M. Henri Giffard en 1852 et en 1855, et de M. Dupuy de Lôme en 1872, Paris, E. Dentu, , 62 p. (lire en ligne).
bnf.fr
gallica.bnf.fr
J. Lecornu décrit ainsi ce deuxième vol dans son ouvrage La navigation aérienne, histoire documentaire et anecdotique, 1903
[1] : "Instruit par cette première expérience, Giffard construisit un second aérostat dirigeable de 70 mètres de longueur et 10 mètres seulement de diamètre au milieu : il cubait 3200 mètres. Diverses modifications de détail portaient principalement sur le mode de suspension de la nacelle et sur le moteur : ce nouveau matériel fut achevé on 1855, et le départ eut lieu de l'usine à gaz de Courcelles. Giffard était accompagné cette fois de M. Gabriel Yon [son fidèle et précieux collaborateur]. La machine étant en pression au moment du départ, ou vit l'aérostat tenir tête au vent pendant quelques instants, puis se laisser entraîner par le courant. Les résultats de cette seconde expérience ne firent que confirmer ceux de 1882. La descente fut assez périlleuse par suite de l'excès de longueur du ballon, celui-ci eut une tendance à prendre la position verticale, et, en touchant terre, il sortit du filet et se rompit, en deux morceaux."
Gaston Tissandier, La Navigation aérienne : l'aviation et la direction des aérostats dans les temps, Paris, Ligaran (édition illustrée), , 168 p. (ISBN978-2-335-00099-3, présentation en ligne).