la courtisane imaginaire « Archipiades » semble être l'homme d'État athénien Alcibiade. La confusion de personnages - et de sexe - provient de l'erreur de traduction d'un texte du philosophe latin Boèce commise à la fin du XIIIe siècle ou au début du XIVe siècle. En toute bonne foi, Villon l'aura reprise à son compte. Henri Langlois, « Archipiada », dans Mélanges de philologie romane dédiés à Carl Wahlund, 1896, p. 173-179 [lire en ligne].
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au sens premier, antan signifiait l'an passé. Plus généralement, il voulait dire naguère, autrefois. ATILF, CNRS et Université de Lorraine - Dictionnaire du Moyen Français - ANTAN|[14].
essoine signifie ici empêchement (d'être un homme pour cause de mutilation). ATILF, CNRS et Université de Lorraine - Dictionnaire du Moyen Français - ESSOINE|[15]. Il faut prononcer essouène : c'était la règle du temps de Villon.
Dictionnaire universel, contenant généralement tous les mots françois tant vieux que modernes & les termes des sciences et des arts [7].
cette souveraine aux dons de cantatrice reste difficile à identifier. Aucune chronique ne prête pareil talent à Blanche de Castille ni à Blanche de Bourgogne. À la rigueur, la voix de séductrice pourrait faire allusion à la vie dissolue de cette dernière. Mais il semble plus vraisemblable que teint blanc et voix suave résument l'archétype médiéval de la beauté féminine. Li roumans de Berte aus grans piés (vers 19) a été écrit par Adenet le Roi qui, dans son œuvre Cléomadès, produit l'un des acrostiches les plus célèbres La Roysne de France Marie et Madame Blanche. Bien que documenté tardivement (http://bibnum.enc.sorbonne.fr/omeka/files/original/963bf73a30dcd6a334777f6e9191dd3e.pdf Un acrostiche historique du XIIIe siècle]), il aurait pu être connu de Villon et inspirer cette Royne Blanche. Il pourrait en fait s'agir de deux dames distinctes. Villon a lui-même utilisé l'acrostiche, par exemple dans la Ballade de la grosse Margot. Dans cette même œuvre « Li roumans de Berte aus grans piés », Adenet le Roi décrit Berte comme « tant est blanche et vermeille qu'on peut s'y mirer » (vers 126 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k298405w/f17.imagehttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k298405w/f17.image). La royne blanche pourrait donc être aussi la Berte du vers suivant.
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Progrès, réaction, décadence dans l'Occident médiéval publié par Emmanuèle Baumgartner,Laurence Harf-Lancner, pages 144-145 [2].
Histoire de l'admirable Don Quichotte de La Manche, en VI. volumes, Volume 4, page 480 [8].
Histoire de l'admirable Don Quichotte de La Manche, en VI. volumes, Volume 4, page 114 [9].
Actes du Colloque pour le cinq-centième anniversaire de l'impression du Testament de Villon, Bibliothèque historique de la Ville de Paris, 15-17 décembre 1989 [3].
lib-manuels.fr
« Lib-Manuels », sur www.lib-manuels.fr (consulté le )
(en) Dante Gabriel Rossetti, « The Ballad of Dead Ladies », sur rossettiarchive.org, (consulté le ).
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bibnum.enc.sorbonne.fr
cette souveraine aux dons de cantatrice reste difficile à identifier. Aucune chronique ne prête pareil talent à Blanche de Castille ni à Blanche de Bourgogne. À la rigueur, la voix de séductrice pourrait faire allusion à la vie dissolue de cette dernière. Mais il semble plus vraisemblable que teint blanc et voix suave résument l'archétype médiéval de la beauté féminine. Li roumans de Berte aus grans piés (vers 19) a été écrit par Adenet le Roi qui, dans son œuvre Cléomadès, produit l'un des acrostiches les plus célèbres La Roysne de France Marie et Madame Blanche. Bien que documenté tardivement (http://bibnum.enc.sorbonne.fr/omeka/files/original/963bf73a30dcd6a334777f6e9191dd3e.pdf Un acrostiche historique du XIIIe siècle]), il aurait pu être connu de Villon et inspirer cette Royne Blanche. Il pourrait en fait s'agir de deux dames distinctes. Villon a lui-même utilisé l'acrostiche, par exemple dans la Ballade de la grosse Margot. Dans cette même œuvre « Li roumans de Berte aus grans piés », Adenet le Roi décrit Berte comme « tant est blanche et vermeille qu'on peut s'y mirer » (vers 126 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k298405w/f17.imagehttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k298405w/f17.image). La royne blanche pourrait donc être aussi la Berte du vers suivant.