Pierre-François Moreau, Spinoza et le spinozisme (lire en ligne).
bibliomonde.com
« Les juifs du Portugal étaient à plus de 80 % des juifs espagnolsexpulsés en 1492, dont la majorité crut trouver refuge au Portugal », Lionel Levy, La Nation juive portugaise, Livourne, Amsterdam, Tunis, 1591-1951, L'Harmattan, 2000.[1].
Israël Salvator Révah, « Spinoza et les hérétiques de la communauté judéo-portugaise d'Amsterdam », Revue de l'histoire des religions, vol. 154, no 2, , p. 175 (ISSN0035-1423, DOI10.3406/rhr.1958.8855, lire en ligne, consulté le ).
Date (1615) de l'expulsion de tous les juifs de Nantes, M. Gullan-Whur, op. cit. Lire en ligne.
Le corps de Pedro Isaac sera transféré puis enterré à Amsterdam par son fils Miguel Michael, le père de Baruch Spinoza, qui y demeure, M. Gullan-Whur, 2000, op. cit.[4].
La peste a sévi à Amsterdam comme en Europe durant la première partie du XVIIe s., M. Gullan-Whur, op. cit.[5].
L'Association Keter Torah (Couronne de la Loi) est une sorte de yeshivah fondée en 1643 par Saul Levi Mortera. Voir (collectif) Antoine Germa, Benjamin Lellouch, Evelyne Patlagean et al., Les Juifs dans l'Histoire : De la naissance du judaïsme au monde contemporain, Champ Vallon, 2011, 925 p. (ISBN978-2-87673-555-2). Aperçu en ligne.
Le Talmud Torah désigne ici - outre l'institution et l'instruction religieuse donnée aux enfants dans le monde juif - le nom de la congrégation amsterdamoise fondée en 1639, où Baruch Spinoza fut enseigné, et qui regroupait trois confréries. Voir (collectif) Antoine Germa, Benjamin Lellouch, Evelyne Patlagean et al., Les Juifs dans l'Histoire: De la naissance du judaïsme au monde contemporain, 2011, Champ Vallon, 925 p. (ISBN978-2-87673-555-2), aperçu en ligne).
Israel Salvador Revah, H. Méchoulan, P.-F. Moreau et C. L. Wilke, Des marranes à Spinoza, Paris, Vrin, coll. « Librairie philosophique », , 286 p. (ISBN2-7116-1252-X, présentation en ligne), p. 20.
Israël Salvator Révah, « Spinoza et les hérétiques de la communauté judéo-portugaise d'Amsterdam », Revue de l'histoire des religions, vol. 154, no 2, , p. 175 (ISSN0035-1423, DOI10.3406/rhr.1958.8855, lire en ligne, consulté le ).
Lettre 43 à Jacob Osten dans laquelle il se défend contre l'accusation, formulée par le théologien Lambert van Velthuysen, « d'enseigner subrepticement l’athéisme par une voie détournée ».
On relève 36 hommes et une femme (anonyme et accompagnée de son époux) mis au ban (ḥerem) entre 1622 et 1683 à Amsterdam, selon Yosef Kaplan, « The Travels of Portuguese Jews from Amsterdam to the “Lands of Idolatry” (1644-1724) », dans idem (dir.), Jews and Conversos : Studies in Society and the Inquisition, Jerusalem, The Magnes Press, 1985, p. 197-224, cité par Natalia Muchnik, « De la ville inquisitoriale à la ville de tolérance : identités féminines judaïsantes en Europe occidentale (XVIIe siècle) », Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest, 2006, mis en ligne.
Certains historiens ont confondu Pedro Isaac, le grand-père de Baruch, avec Emanuel Abraham, le grand-oncle de Baruch, tel J. Mathorez en 1913 dans son étude sur la colonie portugaise de Nantes, op. cit. p. 320.
En 1659, des délateurs auprès de l'Inquisition madrilène le décrivent : « Spinoza est un homme petit, avec un beau visage, le teint clair, chevelure noire, yeux noirs. Il est âgé de 24 ans », et encore : « Spinoza est un jeune homme au corps bien fait, mince, il a une longue chevelure noire, une petite moustache de la même couleur, un beau visage ; il est âgé de 33 ans ». I. S. Revah, op. cité « Spinoza et les hérétiques », 1958, p. 196-197. [6].
Un don de 6 florins est enregistré à son nom dans le livre des offrandes de la communauté juive en 1655, I. S. Revah, art. « Spinoza et les hérétiques de la communauté judéo-portugaise », Revue de l'histoire des religions, 1958, p. 191.[7].
La sentence excommuniant Spinoza est inscrite à la p. 408 du registre des procès-verbaux de la communauté judéo-portugaise ; or, à la p. 407, se trouve le texte de l'abjuration prononcée par le « Dr Prado », et à la page 427, le herem excommuniant ce dernier - ce qui laisse comprendre que le responsable de l'apostasie de Spinoza est Juan de Prado. Lire en ligne (I. S. Revah).
Jules Mathorez, « Note sur l'histoire de la colonie portugaise de Nantes », Bulletin Hispanique, no 3,Tome 15, , p. 320, 325, 332-335. (lire en ligne).
Israël Salvator Révah, « Spinoza et les hérétiques de la communauté judéo-portugaise d'Amsterdam », Revue de l'histoire des religions, vol. 154, no 2, , p. 175 (ISSN0035-1423, DOI10.3406/rhr.1958.8855, lire en ligne, consulté le ).
Julien Weill, « Spinoza et le Judaïsme », Revue des études juives, vol. 49, no 98, , p. 161–180 (lire en ligne, consulté le ).
I. S. Revah, art. cité « Spinoza et les hérétiques », 1958, p. 196-197. [1].
L. Meyer, poète, médecin, philosophe cartésien et lexicographe, grand ami de Spinoza, est le destinataire de la lettre 12 de 1663 consacrée à la question de l'infini. En 1666, il écrit La Philosophie interprète de l’Écriture sainte. Traité paradoxal d’un disciple de René Descartes (lat.), « manifeste pour une exégèse biblique rationnelle (qui) a créé en Europe un choc plus grand encore que le Traité théologico-politique de Spinoza (1670) », selon M. Rovere in Spinoza par ses amis, J. Jellesz, L. Meyer, Préface, Payot et Rivages, Rivages poche, 2017, p. 9.
« Par Dieu, j’entends un être absolument infini, c’est-à-dire une substance constituée par une infinité d’attributs dont chacun exprime une essence éternelle et infinie », dans Éthique, Première partie : De Dieu, définition 6.
Outre le petit ouvrage Spinoza. Philosophie pratique de Deleuze (chap. III, « Les lettres du mal »), on peut consulter les Cours sur Spinoza sur le Webdeleuze. Il existe aussi des enregistrements audio sur CD de ces cours. Voir cours audio en ligne.
Outre le petit ouvrage Spinoza. Philosophie pratique de Deleuze (chap. III, « Les lettres du mal »), on peut consulter les Cours sur Spinoza sur le Webdeleuze. Il existe aussi des enregistrements audio sur CD de ces cours. Voir cours audio en ligne.
wikimedia.org
commons.wikimedia.org
On retrouve pour son prénom les formes Baruch, Bento et Benedictus, et pour son nom les formes Spinoza, Spinosa, de Spinoza, de Espinosa ou d'Espinoza (cette dernière forme se trouve par exemple sur sa signature : voir signature de Spinoza (1671)).
wikisource.org
fr.wikisource.org
Ce même jour, son voisin Rembrandt est mis en faillite et dépouillé par les huissiers de toutes ses précieuses collections d'œuvres d'art personnelles et acquises [8].