Journal de chimie médicale, de pharmacie et de toxicologie - Par les membres de la société de chimie médicale - Tome IVe, IIe série - Edition Béchet Jeune, 1838 - p. 596 Lien page 596 du livre numérisé par Google
Cette version est racontée par Paul-Antoine Cap : « C'est là qu'en préparant en grand le nitrate de soude, qu'il obtenait en décomposant le nitrate de chaux par les soudes de varec, il remarqua que les chaudières qui servaient à cette opération étaient assez promptement perforées. Il étudia les causes de cette altération du métal et reconnut que le cuivre se combinait avec une substance dont la nature lui était inconnue. Pour isoler cette substance, il s'attacha à traiter les eaux mères des soudes, et finit par en retirer le nouveau corps dans un grand état de pureté. » in L'histoire des sciences - Études biographiques pour servir à l'histoire des sciences - 1857 - p. 296 Lien page 296 du livre numérisé par Google
Livre de L.-G. Toraude - Ou encore le Bulletin des sciences pharmacologiques - 1922 - Article p. 53 évoquant l'enfance de Bernard Courtois et citant le livre de L.-G. Toraude Livre numérisé par Google
Livre de L.-G. Toraude - Ou encore Répertoire de pharmacie - 1921 - Article p. 346 évoquant le père de Bernard Courtois et citant le livre de L.-G. Toraude Livre numérisé par Google
Des documents non publiés permettent de décrire l'installation de Bernard Courtois à Paris comme salpêtrier, où il fait la découverte de l'iode au XIXe siècle. Descriptif des documents
Certains biographes modernes américains ont souligné toute l'ambiguïté du personnage : s'il a découvert l'iode avec ses nombreux bienfaits en médecine (synonymes de vie), il a d'abord été un salpêtrier dont la vocation première était la fabrication de la poudre à canon (synonyme de mort). (en) Biographie américaine de Bernard Courtois « In 1811 when Bernard Courtois (1777-1838) discovered iodine, he was not searching for a way to heal his fellow humans. On the contrary; he was looking for a way to kill his fellow humans. Napoleon’s army at the time required huge quantities of gunpowder and supplies were running short. » Article complet en anglais. Ces biographes soulignent ici tout le paradoxe des recherches en temps de guerre.