Note de Will et Orieux, p. 326 : 21. Sur les minim (gr. genos : « espèce » pris en mauvaise part), cfr. Simon, Verus Israël, Paris, 1948, p. 214-38, en part. 235 sv. ; Davies, op. cit., 1964, p. 273 sv. Cette « excommunication » n'est peut-être pas la première mesure prise par les autorités juives contre la diffusion de l'hérésie (cfr. Justin, Dialogue contre Tryphon, 17, 1 de datation incertaine) et devrait être suivie d'autres règles d'exclusion : cfr. Kilpatrick p. 111 sv. Notons au passage que l'exclusion des synagogues est annoncée par Jésus dans Jn 16. 2 (cfr. aussi Jn 9. 22, Jn 12. 42 et Lc 6. 22). Voir aussi l'analyse prudente de J. Maier, Jüdische Auseinandersetzung mit dem Christentum in der Antike, Darmstadt, 1982, p. 136-41 qui, insistant sur le caractère tardif des textes et sur le fait que la « 12e Bénédiction » vise tous les « ennemis » d'Israël, dont les minim ne sont qu'une catégorie, doute que les judéo-chrétiens fussent plus particulièrement visés, comme on le pense en général
Mt 23. 15 : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous courez la mer et la terre pour faire un prosélyte ; et, quand il l’est devenu, vous en faites un fils de la géhenne deux fois plus que vous. »