Ce processus débute en France avec la désacralisation de la monarchie absolue, opérée lors de la Révolution qui renforce l'objectif de désincarnation du pouvoir selon trois principes : la non-appropriation du pouvoir, le caractère temporaire des mandats politiques, la capacité des responsables politiques à représenter l'intérêt général. Le développement de l'opinion publique et la judiciarisation de l'activité politique (pour mettre fin au sentiment d'impunité pénale qui explique la banalisation des scandalises politiques et la minimisation(en) des responsabilités) ont renforcé cette désacralisation. Cf. Olivier Pluen, « Désacraliser le titulaire de la fonction politique, pour réhabiliter le censeur. Le cas français », Éthique publique, vol. 18, no 2, (DOI10.4000/ethiquepublique.2820). La politique-divertissement a également contribué à la « désacralisation de la politique autant que du personnel politique ». Cf. Pierre Leroux, Philippe Riutort, « La politique entre sacralisation et désacralisation : ce que le divertissement fait à la représentation », dans La politique sur un plateau, Presses universitaires de France, , p. 187.
Marion Dalibert, « Nelly Quemener : Le Pouvoir de l’humour. Politiques des représentations dans les médias en France », Études de communication, no 45, , p. 161 (DOI10.4000/edc.6455).
Ce processus débute en France avec la désacralisation de la monarchie absolue, opérée lors de la Révolution qui renforce l'objectif de désincarnation du pouvoir selon trois principes : la non-appropriation du pouvoir, le caractère temporaire des mandats politiques, la capacité des responsables politiques à représenter l'intérêt général. Le développement de l'opinion publique et la judiciarisation de l'activité politique (pour mettre fin au sentiment d'impunité pénale qui explique la banalisation des scandalises politiques et la minimisation(en) des responsabilités) ont renforcé cette désacralisation. Cf. Olivier Pluen, « Désacraliser le titulaire de la fonction politique, pour réhabiliter le censeur. Le cas français », Éthique publique, vol. 18, no 2, (DOI10.4000/ethiquepublique.2820). La politique-divertissement a également contribué à la « désacralisation de la politique autant que du personnel politique ». Cf. Pierre Leroux, Philippe Riutort, « La politique entre sacralisation et désacralisation : ce que le divertissement fait à la représentation », dans La politique sur un plateau, Presses universitaires de France, , p. 187.