Anna Svenbro, Des Cahiers jaunes aux Petits Cahiers rouges : Cinéma, critique et politique dans Les Cahiers du cinéma (1964-1974), IEP Paris, Histoire des Médias, (lire en ligne), p. 28-29.
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Pascal Ory, Dictionnaire des étrangers qui ont fait la France, Robert Laffont, (lire en ligne), « Lo Luca Joseph-Marie ».
Mathieu Macheret, « Cinéma : André Bazin, l’art de la critique », Le Monde, (lire en ligne).
Jean-François Rauger, « Joseph-Marie Lo Duca, historien du cinéma », Le Monde, (lire en ligne).
Jean-François Rauger, « Serge Daney, penseur intuitif du cinéma », Le Monde, (lire en ligne).
Sous la houlette de Grégoire Chertok, banquier chez Rothschild, on trouve des hommes d’affaires tels Xavier Niel ou Marc Simoncini, un industriel comme Frédéric Jousset ou Éric Lenoir, directeur général d'une société de mobilier urbain et qui doit devenir le nouveau gérant de la société, huit producteurs, comme Pascal Caucheteux (Why Not Productions) ou Toufik Ayadi et Christophe Barral. Julie Lethiphu, déléguée générale de la Société des réalisateurs de films, doit prendre la tête de la rédaction. Source : Le Monde.
« “Cahiers du cinéma” : le nouveau rédacteur en chef confirmé », sur Les Inrocks (consulté le ) : « Une charte est en préparation pour garantir l’indépendance de la rédaction face aux nouveaux actionnaires (Grégoire Chertok, Marc Simoncini, Xavier Niel, Éric Lenoir et de nombreux producteurs de films comme Pascal Caucheteux ou Frédéric Jouve et Marie Lecoq…). ».
Jérôme Lefilliâtre, « Les "Cahiers du cinéma" doivent rester une revue de critique », sur Libération, (consulté le ) : « Ma première question a été de me demander si l'on pourrait écrire librement. Je me suis rendu compte que oui. Les nouveaux propriétaires ne sont pas idiots, ils savent que les Cahiers ont une image d'indépendance très forte. Dicter à l'équipe ce qu'elle doit écrire reviendrait à faire perdre son âme à la revue… ».
Jérôme Lefilliâtre, « Les "Cahiers du cinéma" doivent rester une revue de critique », sur Libération, (consulté le ) : « Nous avons rédigé une charte d'indépendance, qui sera mise en ligne sur le site internet. Cela vaut ce que cela vaut, mais elle existe. ».
Jérôme Lefilliâtre, « Les "Cahiers du cinéma" doivent rester une revue de critique », sur Libération, (consulté le ) : « Nous avons quelques projets, encore imprécis, dans lesquels l’équipe éditoriale aura sa place : relancer l’édition de livres, créer une version numérique qui soit un vrai supplément au magazine, faire de la programmation de films… Des projets qui seront des prolongements du geste critique. ».
« Marcos Uzal, rédacteur en chef des “Cahiers du cinéma” : “On a fait ce numéro en complète liberté” », sur Télérama, (consulté le ) : « Le comité de rédaction est paritaire. C’était une volonté dès le départ. Ce n’est pas une affaire de quota, nous n’avons choisi que des plumes, des femmes dont on respecte beaucoup le travail. La critique est encore un milieu très masculin. Ceux qui sont venus vers nous sont essentiellement des hommes qui ne doutent pas d’eux-mêmes ni de leur talent, alors que beaucoup de leurs consœurs se sous-estiment. ».
« Marcos Uzal, rédacteur en chef des “Cahiers du cinéma” : “On a fait ce numéro en complète liberté” », sur telerama.fr, (consulté le ) : « Les deux mots qui ont été repris partout, « chic et convivial », ont suscité une méfiance que je peux comprendre mais qui était de l’ordre du procès d’intention. Cette formulation maladroite traduisait un désir que la revue soit belle, il était question de maquette, en fait, plus que d’être chic dans le sens de « mondain ». ».
« Marcos Uzal, rédacteur en chef des “Cahiers du cinéma” : “On a fait ce numéro en complète liberté” », sur Télérama, (consulté le ) : « On veut aussi accueillir des points de vue étrangers. Dans ce premier numéro, il y a une lettre de Boris Nelepo, un critique russe, et on aimerait que des correspondants nous donnent régulièrement des nouvelles de films et de cinéastes qui ne parviennent pas jusqu’ici. ».