"Mégaprojet de TotalEnergies en Afrique : quatre questions sur le "devoir de vigilance" qui vaut au groupe d'être assigné en justice", par Violaine Jaussent, pour France Télévisions le 07/12/2022 [10]
« Louis Daquin parle du Point du jour », archives de l'INA [3].
ineris.fr
Christian Tauziède, « Création des stations d'essai et recherches sur les poussières », Courrière 1906 les enseignements d'une catastrophe, Sté de l'industrie minérale, 2006, lire en ligne.« Copie archivée » (version du sur Internet Archive)
"Ainsi, les spécialistes anglais étaient-ils qualifiés de "poussiéristes", car ils accordaient à la poussière une bien plus grande importance. La Grande-Bretagne était, en effet, particulièrement sensible à la question des poussières en mine. W. Galloway (Circa 1913), grand ingénieur des mines et professeur, fait remonter à 1803 l'observation, par M. Buddle, d'accidents mortels dus à l'inflammation de poussières en mine. Instituée en 1891, la Royal commission on explosions from coal- dust in mines analysa une dizaine d'accidents graves survenus entre 1882 et 1893 et considéra que leur cause était liée aux poussières. Les avis que formula cette commission dans son rapport de 1894, reprenant des opinions qui avaient été émises, et les résultats d'expérimentations faites précédemment, confirmèrent, pour l'essentiel, la théorie "poussiériste" qui peut se résumer ainsi : • "la présence de grisou seul est insuffisante pour expliquer plusieurs explosions ; • les poussières seules, sans aucun mélange de grisou, peuvent, une fois allumées, produire une explosion dangereuse ; • une explosion de grisou peut être aggravée et indéfiniment étendue par suite de la présence des poussières ; • du grisou, en proportion assez faible pour ne pas donner lieu à une explosion, devient inflammable lorsqu'il est mêlé avec des poussières" (Aiguillon, 1895). En France, la théorie dite "anti-poussiériste" présidait. Des opinions analogues à celles de Faraday et Lyell en Angleterre en 1844 furent bien émises par Du Souich en 1855 à l'occasion de l'explosion du puits Charles à Firminy (Loire), puis en 1861 et, de nouveau, en 1867, mais les expériences conduites par Mallard et Le Chatelier (1882) pour la Commission pour l'étude des moyens propres à prévenir les explosions de grisou, instituée en 1877, firent conclure à ces deux scientifiques : "Quoi qu 'il en soit, nous considérons comme établi que les poussières, en l'absence de grisou, ne constituent pas une cause de danger sérieuse. Elles ne peuvent jouer un rôle important qu'en aggravant les conséquences d'une explosion produite par le gaz. Le grisou en proportion susceptible de faire explosion, tel est donc l'ennemi principal contre lequel il faut diriger tous ses efforts ; les poussières ne viennent qu'en second rang et très loin derrière". Christian Tauziède, « Création des stations d'essai et recherches sur les poussières », Courrière 1906 les enseignements d'une catastrophe, Sté de l'industrie minérale, 2006, lire en ligne.
jean-jaures.org
« COURRIÈRES-LES-MORTS » par Marion Fontaine, Fondation Jean Jaurès le 07/03/2016 [6].
Christian Tauziède, « Création des stations d'essai et recherches sur les poussières », Courrière 1906 les enseignements d'une catastrophe, Sté de l'industrie minérale, 2006, lire en ligne.« Copie archivée » (version du sur Internet Archive)