Catherine Pozzi, Journal de Jeunesse 1893-1906, Éditions Claire Paulhan, Paris, 1997, p. 246. André Fernet, né en 1886, ancien élève de l'École des Sciences Politiques, pilote aviateur durant la Première Guerre mondiale, « est tué au cours d’un combat aérien le 1er juin 1916 aux commandes du Caudron G4 n° 2474, dans les environs de Château-Bréhain (Moselle).» Croix de guerre avec palme, citation à l'ordre de l'armée (1915), chevalier de la Légion d'honneur à titre posthume. Voir : Portrait d'André Fernet (1886 - 1916)
C'est au cours de leur voyage de noces à Cannes que Bourdet se met à écrire Le Rubicon, la pièce qui va le lancer et qui « reflète, de toute évidence, la situation du jeune homme : son personnage principal, Germaine, est une épousée de fraîche date dont le mari n'a pas su faire la conquête. » Voir : Lawrence Joseph, Préface à Catherine Pozzi, Journal 1913-1934, Éditions Claire Paulhan - Phébus Libretto, Paris, 2005, p. 16. Compte-rendu de la pièce de Bourdet - « une très jolie chose » - dans : Journal amusant, 29 janvier 1910, p. 11 et dans Comœdia illustré, 1er mars 1910, p. 306
Catherine Pozzi et Édouard Bourdet se sépareront dès la fin de la Première Guerre mondiale, leur divorce étant prononcé en 1921. Voir : Claire Paulhan, Repères biographiques, in : Catherine Pozzi, Très haut amour - Poèmes et autres textes, Poésie / Gallimard, Paris, 2002, p. 113. Sur Édouard Bourdet et Catherine Pozzi, voir également sur le site de l'Association de la Régie Théâtrale : Geneviève Latour, Édouard Bourdet ou L'Ideal témoin du XXe siècle