« Les violences débutèrent à la fin de 1959. Déjà le climat politique était tendu, à la suite du décès du roi dans des circonstances mystérieuses au milieu de l’année[6]. Sous la direction de Grégoire Kayibanda, diplômé du séminaire catholique et cosignataire du Manifeste des Bahutu, un parti à prédominance Hutu apparut, le Mouvement démocratique rwandais/Parti du Mouvement de l’Émancipation Hutu, ou encore Parmehutu. De jeunes Tutsi ayant molesté un militant du parti, les Hutu saisirent instantanément l’occasion pour riposter et une guerre civile éclata[7]. À la fois les Belges et les dirigeants ecclésiastiques prirent ouvertement le parti de leurs nouveaux amis Hutu. Les Pères Blancs donnèrent quelques conseils stratégiques aux dirigeants Hutu et en général soutinrent leur cause. En parallèle, le plus haut gradé militaire belge sur le terrain dirigeait les opérations au nom des Hutu et ses propres troupes, lorsqu’elles se décidaient à intervenir, encourageaient les attaques des Hutu contre les Tutsi » Rapport de l'OUA 3.10.
Résolution 955 Le rapporteur spécial de la commission des droits de l'homme de l'ONU, René Degni-Ségui avait qualifié les événements de génocide dans son rapport remis en octobre 1994 : « Les faits incriminés revêtent une triple nature : un génocide résultant des massacres des Tutsis, des assassinats politiques de Hutus, et des atteintes diverses aux droits de l'homme ».
« Nous sommes pris dans des guerres que nous n'avons pas déclarées » a expliqué M. Kalimba. « Les groupes rebelles font des zones forestières leurs bases d'arrière-garde, nous privant ainsi de notre milieu naturel.» Il a rappelé que durant le génocide de 1994, quelque 10 000 Twa avaient péri sur un total de 30 000. Dépêche de l'IRIN (ONU) du 5 juillet 2000 citée par RwandaNet
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« Dans notre Ruanda les différences et les inégalités sociales sont pour une grande part liées aux différences de race, en ce sens que les richesses d'une part et le pouvoir politique et même judiciaire d'autre part, sont en réalité en proportion considérable entre les mains des gens d'une même race. Cet état de chose est l'héritage d'un passé que nous n'avons pas à juger. Mais il est certain que cette situation de fait ne répond plus aux normes d'une organisation saine de la société ruandaise et pose, aux responsables de la chose publique des problèmes délicats et inéluctables. » Lettre pastorale de février 1959 de Monseigneur Perraudin
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-Christian Terras et Mehdi Ba - Rwanda, l'honneur perdu de l'Église - Golias. -« Cette intronisation du premier roi chrétien modifia la situation: il s'ensuivit une vague de conversions restée dans les mémoires sous le nom de Tornade. Signe éclatant de l’implantation du catholicisme au Rwanda: en vingt ans, plus de 90 % des Rwandais devinrent catholiques. Le français demeura la langue officielle, car, la plupart des missionnaires étaient francophones. Cependant, une nouvelle génération de prêtres flamands, d’origine plus modeste que leurs collègues francophones, s’identifia davantage aux Hutus et entreprit de former une contre-élite hutue, et leur apprit le néerlandais. Ces Hutus devinrent les leaders de la «nation hutue» et s’impliquèrent dans la politique active. » Page Rwanda chapitre 3.2 sur le site de l'Université de Laval au Canada - « Trésor de la langue française au Québec ». -Lire aussi à ce sujet la conférence de Willy Fabre - Le complexe Rwanda - sur le site belge, Wihogora
-Christian Terras et Mehdi Ba - Rwanda, l'honneur perdu de l'Église - Golias. -« Cette intronisation du premier roi chrétien modifia la situation: il s'ensuivit une vague de conversions restée dans les mémoires sous le nom de Tornade. Signe éclatant de l’implantation du catholicisme au Rwanda: en vingt ans, plus de 90 % des Rwandais devinrent catholiques. Le français demeura la langue officielle, car, la plupart des missionnaires étaient francophones. Cependant, une nouvelle génération de prêtres flamands, d’origine plus modeste que leurs collègues francophones, s’identifia davantage aux Hutus et entreprit de former une contre-élite hutue, et leur apprit le néerlandais. Ces Hutus devinrent les leaders de la «nation hutue» et s’impliquèrent dans la politique active. » Page Rwanda chapitre 3.2 sur le site de l'Université de Laval au Canada - « Trésor de la langue française au Québec ». -Lire aussi à ce sujet la conférence de Willy Fabre - Le complexe Rwanda - sur le site belge, Wihogora
Résolution 955 Le rapporteur spécial de la commission des droits de l'homme de l'ONU, René Degni-Ségui avait qualifié les événements de génocide dans son rapport remis en octobre 1994 : « Les faits incriminés revêtent une triple nature : un génocide résultant des massacres des Tutsis, des assassinats politiques de Hutus, et des atteintes diverses aux droits de l'homme ».