Audrey Garric, « Alaska, Patagonie, Alpes : partout dans le monde, la fonte des glaciers s’accélère », sur Le Monde, (consulté le ) : « Conséquence du réchauffement de l’atmosphère, ces sentinelles du climat ont perdu plus de 9 600 milliards de tonnes de glace au cours des cinquante dernières années. […] Les sommets les plus touchés sont ceux des Andes du Sud (essentiellement la Patagonie), qui ont perdu en épaisseur l’équivalent de 1,18 mètre d’eau par an entre 2006 et 2016, devant les glaciers tropicaux (le nord de la cordillère des Andes, la Bolivie, l’[É]quateur, le Pérou et le Kilimandjaro en Afrique), avec une perte de 1 mètre par an. […] Une situation préoccupante, car certains glaciers représentent une importante ressource en eau au niveau local, dans l’Himalaya mais également dans les Andes […]. ‹ [À] La Paz, la capitale bolivienne, par exemple, 15 % de la ressource en eau est liée au déstockage des glaciers, ce qui ne va durer qu’un temps. › […] ‹ […] il faut savoir que ces bilans de masse globaux sous-estiment le changement climatique. La situation est en réalité pire. › »