Germaine Louise Neustadt ou Neustadtl, surnommée Mitzah (aussi orthographié Mitza ou Mizza), née à Paris le 12 novembre 1900, mannequin, assistante et égérie de haute-couture. Fille de Max Neustadt (1867-), employé de banque originaire de Vienne (Autriche) et d'Agnès Sussman, elle est naturalisée française en 1907, en même temps que son père (Décrêt de naturalisation française no 81,525, septembre 1907). Successivement employée par Jacques Doucet et Molyneux (1930-1940), elle entre dans la toute jeune maison Christian Dior en 1946 (Christian Dior, Christian Dior et moi, Vuibert, 2011) où elle prend la direction de la chapellerie. Dior la présente comme « [son] assistante » ; bien plus tard elle sera qualifiée de « muse ». Mariée en premières noces (1923) avec Alexandre Bianu ou Biano, banquier roumain, futur diplomate à Paris, remarie (1930, l'identité de l’élu demeurant inconnue), elle épouse en troisièmes noces (1941) l’homme d’affaire Hubert Bricard (Justine Picardie, Miss Dior : Muse et résistante, Flammarion, Paris, 2021).
(en) Annamari Vänskä et Olga Gurova, « The fashion scandal: Social media, identity and the globalization of fashion in the twenty-first century », International Journal of Fashion Studies, vol. 9, no Special Section: Fashion Tales, , p. 5–27 (ISSN2051-7106 et 2051-7114, DOI10.1386/infs_00045_1, lire en ligne, consulté le )
Germaine Louise Neustadt ou Neustadtl, surnommée Mitzah (aussi orthographié Mitza ou Mizza), née à Paris le 12 novembre 1900, mannequin, assistante et égérie de haute-couture. Fille de Max Neustadt (1867-), employé de banque originaire de Vienne (Autriche) et d'Agnès Sussman, elle est naturalisée française en 1907, en même temps que son père (Décrêt de naturalisation française no 81,525, septembre 1907). Successivement employée par Jacques Doucet et Molyneux (1930-1940), elle entre dans la toute jeune maison Christian Dior en 1946 (Christian Dior, Christian Dior et moi, Vuibert, 2011) où elle prend la direction de la chapellerie. Dior la présente comme « [son] assistante » ; bien plus tard elle sera qualifiée de « muse ». Mariée en premières noces (1923) avec Alexandre Bianu ou Biano, banquier roumain, futur diplomate à Paris, remarie (1930, l'identité de l’élu demeurant inconnue), elle épouse en troisièmes noces (1941) l’homme d’affaire Hubert Bricard (Justine Picardie, Miss Dior : Muse et résistante, Flammarion, Paris, 2021).
(en) Annamari Vänskä et Olga Gurova, « The fashion scandal: Social media, identity and the globalization of fashion in the twenty-first century », International Journal of Fashion Studies, vol. 9, no Special Section: Fashion Tales, , p. 5–27 (ISSN2051-7106 et 2051-7114, DOI10.1386/infs_00045_1, lire en ligne, consulté le )
D.P., « Un chef-d’œuvre de haute couture financière », Challenges, no 520, , p. 36 (ISSN0751-4417)
Emmanuelle Polle, « Christian Dior : La carrière fulgurante de l'auteur du New Look », Capital, no 8 F, décembre 2015 - janvier - février 2016, p. 18-19 (ISSN1162-6704)
(en) Annamari Vänskä et Olga Gurova, « The fashion scandal: Social media, identity and the globalization of fashion in the twenty-first century », International Journal of Fashion Studies, vol. 9, no Special Section: Fashion Tales, , p. 5–27 (ISSN2051-7106 et 2051-7114, DOI10.1386/infs_00045_1, lire en ligne, consulté le )
Tiphaine Lévy-Frébault, « Dior investit le Parti communiste », Next, Libération, (consulté le ) : « le retour de la comédienne dans son rôle d'égérie, après un bref interlude »