Charles-Pierre Savalette n'était pas pour autant ruiné, contrairement à ce qu'affirment certains auteurs, puisque lorsque Denis Lalive d'Épinay (1724-1782) fut destitué de son poste de fermier général en 1762, il loua en 1763 son beau château de La Chevrette à Deuil-la-Barre où on le vit mener une existence de plaisir avec ses deux charmantes filles, la comtesse de Broglie-Revel et la comtesse de Pernon, et sa nièce la marquise de Gléon. « On y jouait la comédie avec passion et on y donnait des pièces de M. de Savalette lui-même ou de son fils, Savalette de Buchelay, lequel était en même temps grand amateur d'objets d'art » (G. Caix de Saint-Aymour, Une famille d'artistes et de financiers aux XVIIe et XVIIIe siècles, les Boullongne, p. 173 ; V. Lucien Perey et Gaston Maugras, Une femme du monde au XVIIIIe siècle : dernières années de Mme d'Épinay, son salon et ses amis, d'après des lettres et des documents inédits, Paris, C. Lévy, , 4e éd., XI-607 p. (lire en ligne), p. 307 sqq.
Source : Comte de Varaize, « Démolition du château de Magnanville », L'Intermédiaire des chercheurs et curieux, vol. LIII, no 1110, , p. 634-635 (lire en ligne). Les dates semblent toutefois contredire cette version romanesque d'un auteur qui se dit le petit-neveu de Morel de Vindé : en effet, Cécile Louise Claire Marie Morel de Vindé (1782-1806), épouse d'Hippolyte Terray de Rozières, est morte le .