Selon Polybe, xxx. 9, il s'agissait d'une tyrannie très douce.
bnf.fr
gallica.bnf.fr
Dans sa Géographie, Strabon les décrit ainsi : « Les Cibyrates actuels passent pour descendre à la fois, et d'une première colonie lydienne venue pour occuper Cabalis, et de Pisidiens des environs, qui, s'étant mêlés plus tard aux Lydiens, crurent devoir déplacer la ville, et la transportèrent dans un lieu d'une assiette très forte pouvant mesurer environ 100 stades de tour. Cibyre, grâce à la sagesse de ses lois, prit un rapide accroissement, et, de proche en proche, en créant de nouveaux bourgs, recula les limites de son territoire depuis la Pisidie et le canton contigu, connu sous le nom de Milyade, jusqu'à la Lycie et jusqu'à la partie du littoral qui fait face à l'île de Rhodes. » Voir Géographie, XIII, 4, p. 93-94.
Polybe [Bibliothèque historique et militaire/Histoire générale/Livre XXII Histoire générale], p. 885. Tite-live, Histoire romaine, p. 438.
Otto Mørkholm, Early Hellenistic Coinage from the Accession of Alexander to the Peace of Apamaea (336-188 BC), Cambridge University Press, , 9–10 p. (ISBN978-0-521-39504-5, lire en ligne)
« Puis, les trois villes voisines de Bubôn, de Balbura et d'Oenoanda, s'étant réunies à elle, on vit se former, sous le nom de tétrapole, une sorte de confédération, dans laquelle chacune de ces trois villes eut un suffrage, tandis que Cibyra en eut deux, comme pouvant mettre sur pied à elle seule trente mille fantassins et deux mille cavaliers. » Voir Géographie, XIII, 4.